Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

       Paroisse  de  la      Sainte  Famille

                   28, rue de la République 03600 Commentry    Tel : 04 70 64 32 35 

                                              saintefamille03600@orange.fr    

         Diocèse de Moulins  

                                                                                                                                        Les 27 clochers de la paroisse

 

10 mai 2020 7 10 /05 /mai /2020 12:44

Lire  les  signes  des  temps 

 

          Après avoir souligné, pour l’Eglise,  « le devoir de scruter à tout moment les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’ Evangile, la Constitution  GAUDIUM  ET  SPES   affirme que «mû par la Foi et se sachant conduit par l’Esprit du Seigneur qui remplit l’univers, le peuple de Dieu s’efforce de discerner dans les événements, les exigences et les requêtes de notre temps, auxquels il participe avec les autres hommes, quels  sont  les  signes  véritables  de la  présence  ou  du  dessein  de  Dieu. » (1)

          C’est dans cette ligne que notre Evêque nous délivrait ces messages pour Pâques : « Nous devons faire mémoire des moments forts, parfois douloureux de notre vie, où nous avons refusé de nous laisser abattre par la fatalité, où nous nous sommes battus pour remonter la pente… Nous sommes invités à l’Espérance.  Comme il  est d’actualité cet appel de Saint Jean Paul II lors de son élection :  N’AYEZ  PAS  PEUR !  …  Sans occulter les drames humains qui se déroulent en ces jours, avec grand respect pour ceux qui souffrent, ne renonçons pas à témoigner de tous les signes de Résurrection qui viennent contredire tous les prophètes de malheur ! Accueillons une réalité que nous n’avons pas choisie et qui vient bousculer l’équilibre de notre vie, pour un plus grand bien, pour que le monde sorte vainqueur d’une pandémie qui menace la vie humaine.  Croyons que dans les efforts déployés, dans les gestes de fraternité vécus au quotidien dans la simplicité de la proximité, s’exprime ce qu’il y a de plus beau en l’homme ! » (2)

          Comment dire notre reconnaissance aux scientifiques qui partagent avec humilité la complexité de leur savoir ; aux médias qui acceptent de prendre les vérités du moment pour ce qu’elles sont ; aux contributeurs aux réseaux sociaux qui organisent l’entraide au lieu d’amplifier l’angoisse ; aux politiques qui ont le courage de faire passer les besoins de la population avant les exigences du marché ; aux personnels soignants, employés des supermarchés, agents d’entretien, transporteurs, forces de l’ordre, jeunes volontaires, personnels des EHPAD, chefs d’entreprises, initiateurs de cagnottes en lignes, aux enseignants, aux parents … ?          

Mgr Percerou a tenu à rendre un hommage particulier aux agriculteurs de l’Allier : « Vous avez su vous mobiliser pour que la chaîne de l’alimentation ne soit pas interrompue … A nous d’être à vos côtés en ayant soin de privilégier vos productions locales. »(2)

 

          Une contagion solidaire, certes … Pourvu que ça dure !  Véronique Fayet, Présidente du Secours Catholique, nous appelle quant à elle, à  «nous mettre en ordre de bataille pour soutenir les populations marginales et les associations qui ont besoin d’être accompagnées … Nos destins sont intiment liés. Chacun  chez  soi  ne  veut  pas  dire  chacun  pour soi ! … L’heure est venue de promouvoir une révolution fraternelle ! »

          Dans ses  chroniques, notre Evêque nous a offert de belles méditations sur les vertus théologales : « L’heure est à  la  charité  et nous invite à nous ouvrir à Dieu et à nos frères contre toute tentative de repli apeuré sur notre sécurité personnelle . .. L’heure est à  l’Espérance : n’est-ce pas l’Esprit Saint qui suscite en chacun de nous ce qu’il a de meilleur pour que, malgré l’épreuve et les inquiétudes, le Royaume de Dieu se construise dans une fraternité plus forte que tout ce qui cherche à l’anéantir ? … L’heure est à  la  Foi : la pandémie vient interroger la mondialisation, notre modèle économique, la manière dont nous vivons en société, et dont nous, les Catholiques, témoignons de notre Foi. Nous nous pensions tout puissants…Un virus renverse nos certitudes et nous rappelle notre fragilité et notre finitude.»(2)

          Sans lieux de rassemblements (11 dimanches sans messes en paroisse), beaucoup de chrétiens découvrent la notion d’Eglise domestique qui vise à donner des ressources, à nourrir la vie chrétienne au niveau de la famille. Soulignons ici les efforts des publications catholiques, de RCF, KTO, d’innombrables mouvements d’Eglise. Notre diocèse, les Sanctuaires de Lourdes, Foyers de Charité … ont publié des neuvaines. Remercions chaleureusement notre Curé qui a mis en ligne dès le 15 mars ses homélies sur ce blog. Dans celle du 3 mai, il nous transmet l’appel à la conversion de Saint Pierre ; face au Bon Pasteur, il nous invite à nous poser ces questions : « avec qui allons-nous avancer ? Ma vocation, quelle est-elle ? Comment répondre aux promesses de mon Baptême ? Quel appel le Seigneur

m’adresse –t –Il personnellement ? Comment apporter mes talents, donnés par le Seigneur, à l’Eglise et à me frères ? »  La situation que nous vivons est l’occasion de redécouvrir que l’Eucharistie est célébrée pour la multitude qui n’est pas seulement l’assemblée présente physiquement, ou même l’ensemble des Chrétiens, mais l’humanité toute entière.

          Chacun de nous garde vivante cette image du Pape François, seul , face à la Place Saint Pierre battue par la pluie au soir du 27 mars . «Le Seigneur nous exhorte à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à reconnaître et stimuler la Grâce qui nous habite . ..  De cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, que descende sur vous, comme une étreinte consolante, la Bénédiction de Dieu ! »

          Pour conclure, méditons ces mots de François prononcés le dimanche de la Divine Miséricorde : «Nous nous découvrons précieux dans nos fragilités. Nous découvrons que nous sommes comme de très beaux cristaux, fragiles et en même temps précieux. Et si comme le cristal, nous sommes transparents devant le Seigneur, Sa Lumière, la lumière de la Miséricorde, brille en nous, et à travers nous, dans le monde. C’est  pourquoi  il  nous  faut  exulter  de  joie,  même si  nous  devons  être  affligés  un  peu  de  temps  encore,  par  toutes  sortes  d’ épreuves ! (3)

  1.  Gaudium et Spes , 7 décembre 1965  4.1  et  11.1
  2.  Textes complets sur le site de notre Diocèse
  3. Intégralité sur le site du Vatican
Partager cet article
Repost0
26 avril 2020 7 26 /04 /avril /2020 20:49

Les  4  paroles  de  la  vocation 

 

          Pour la 57ème Journée mondiale de prière pour les Vocations  (3 mai 2020), le Pape François a estimé que les paroles qu’il avait offertes aux prêtres le 4 août 2019 (pour le 160ème anniversaire de la mort du Saint Curé d’Ars)  pouvaient être adressées à tout le peuple de Dieu. Sur fond du récit de la tempête sur le Lac de Tibériade, François développe 4 thèmes où il établit des parallèles entre cette expérience vécue par les Disciples avec Jésus  et  nos propres existences.

 

          La  gratitude :  « naviguer vers le juste cap n’est pas une tâche qui relève de nos seuls efforts, et ne dépend pas seulement des parcours que nous choisissons de faire. La réalisation de nous-mêmes et de nos projets de vie n’est pas le résultat mathématique de ce que nous décidons dans un  moi  isolé : C’est le Seigneur qui nous accompagne sur le chemin de notre vocation. »

          Le  courage : « Ce qui nous empêche de marcher, ce sont les fantômes qui s’agitent dans notre cœur quand nous sommes appelé à embrasser un état de vie (mariage, sacerdoce ordonné, vie consacrée). De nombreuses considérations, justifications, calculs, nous font perdre l’élan, nous troublent et nous paralysent. Le Seigneur nous rassure : N’aie pas peur, je suis avec toi ! »

          La fatigue :   « Toute vocation comporte un engagement. Le Seigneur veut nous rendre capables de prendre en main notre vie pour la mettre au service de l’Evangile dans les modes concrets et quotidiens qu’Il nous indique. .. Il nous donne l’élan nécessaire pour vivre notre vocation avec joie et enthousiasme. »

          La  louange : « Elle veut être l’invitation à cultiver le comportement intérieur de  Marie : elle a fait de sa vie un éternel chant de louange au Seigneur. »

 

          C’est Marie que le Pape implore : qu’elle intercède pour nous pour que

  • chacun découvre avec gratitude l’appel que Dieu lui adresse ;
  • trouve le courage de dire OUI 
  • et de vaincre la fatigue ;
  • offre sa vie comme cantique de louange pour Dieu et le monde entier !

 

2 sites à consulter : celui du Vatican(rubrique messages)  et www.vocations.cef.fr

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2020 1 20 /01 /janvier /2020 22:16

Le  Dimanche  de  la  Parole  de  Dieu 

 

          En conclusion du Jubilé de la Miséricorde, le Pape François avait demandé que l’on pense à « un dimanche entièrement consacré à la Parole de Dieu, pour comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec Son peuple. »

          Le 30 septembre 2019, en la Mémoire Liturgique de Saint Jérôme, grand traducteur de la Bible, au début du 1 600ème anniversaire de sa mort, le Pape a rendu publique la Lettre Apostolique « Aparuit illis»  qui établit le 3ème dimanche du temps ordinaire  Dimanche  de  la  Parole  de  Dieu. (En 2020, ce sera le 26 janvier)

          Mgr Dubost fait ce commentaire : « On ne retiendra probablement que le 3ème des 15 articles, mais on risque de manquer ce qui explique la décision du Pape  et  qui au cœur de son message :  le bonheur  auquel  nous  sommes  appelés  et  notre salut . »

 

       

   François reconnaît que  « Vatican II a donné une grande impulsion à la redécouverte de la Parole de Dieu grâce à la Constitution  Dei  Verbum   [18  novembre  1965]  (1), réactualisée par l’Exhortation Apostolique de Benoît XVI   Verbum  Domini« enseignement incontournable pour nos communautés »  (2)  

         

« La Bible ne peut être seulement le patrimoine de quelques uns, encore moins une collection de quelques privilégiés ! Elle appartient au peuple convoqué pour l’écouter et se reconnaître dans cette Parole. »  Alors, que faisons-nous de la Bible ? C’est la question de fond …

 

          « Les Pasteurs  ont à la rendre accessible à leur communauté … L’homélie, pour beaucoup de fidèles, est l’unique occasion pour saisir la beauté de la Parole  et  de la voir se référer à leur vie. Il s’agit, pour le prédicateur, de  « parler avec son cœur pour atteindre le cœur des personnes qui écoutent, pour exprimer l’essentiel qui est reçu et produit du fruit. »

          Quant aux Catéchistes,   « il est souhaitable pour eux (elles) de ressentir l’urgence de se renouveler à travers la familiarité et l’étude des Saintes Ecritures. »   (N° 5)

          François présente ensuite le Christ comme  « le premier exégète » sur la route d’Emmaüs  (N° 6)  « Les Ecritures n’appartiennent pas à la mythologie, mais à l’histoire  et  se trouvent au centre de la Foi des disciples. »    (N° 7). Il va monter aussi combien  « le rapport entre l’Ecriture Sainte  et  l’Eucharistie est inséparable … C’est un besoin d’entrer constamment en confiance avec l’Ecriture, sinon le cœur reste froid  et  les yeux frappés d’in nombrables formes de cécité. »   (N°8)  Il souligne  « le rôle fondamental de l’ Esprit Saint qui continue Son action pour que chaque croyant en fasse sa norme spirituelle. »  (N° 9  et  10)

          Après avoir rappelé  « la  Tradition vivante de l’ Eglise  qui transmet de génération  en  génération le  Livre  Sacré  comme la règle suprême de la Foi »  (N° 11), le Pape explique comment l’Ancien  et  le Nouveau  Testaments   « concernent  l’ a u j o u r d’ h u i  de celui qui se nourrit de cette Parole  (N° 12)   « qui a la certitude de   « l’ Espérance »  qu’elle contient  et  s’ouvre à   la Charité. »   (N°13)

 

          Sur ce chemin d’accueil de la Parole,  « Marie  nous accompagne, elle qui a cru en l’accomplissement de ce que le Seigneur lui avait dit »   (N° 15). Et citant  Dt 30,14, le Pape souhaite  « que grandisse l’ assiduité familière avec les Ecritures ! »   C’est ce à quoi nous invitent aussi le Projet Pastoral Diocésain, les groupes de Carême, le groupe biblique. Et par anticipation, chaque confirmand a reçu récemment un exemplaire des Evangiles.

 

  1. Guide de lecture par R. Moreau Ed. Artège août 2012
  2. La Documentation Catholique  n° 2460, Ed.  Bayard.

On peut aussi se référer à : Un Dieu qui parle ! M. Hubaut ; le Cerf sept 2010  et  à  Youcat Bible, pour les

jeunes, préfacée par le Pape François, enrichie de nombreux témoignages et conseils de lecture ; le Cerf  avril 2016

Texte intégral sur le site du Vatican (rubrique  Lettres)

Partager cet article
Repost0
28 novembre 2019 4 28 /11 /novembre /2019 17:09

Avent  2019

 

          « N’aie pas peur ! » c’est la parole de l’Evangile portée par les émissions du  Jour  du  Seigneur  du 1er au 22 décembre. Dès 10 h 30, 4 magazines aborderont l’exclusion sociale, la politique, l’écologie, l’enfant à naître. Comment garder confiance dans notre monde d’aujourd’hui ? Les 4 dimanches de l’Avent, les messes télévisées auront lieu dans des églises placées sous le patronage de Notre-Dame.

 

  •           A découvrir : la nouvelle plateforme de vidéo chrétienne sur  www.vodeus.tv   ; 2 000 contenus vidéos, en accès gratuit du patrimoine du Jour du Seigneur (très nombreux thèmes, dossiers documentaires, DVD …)
  •           Le hors-série de Prions en Eglise, Noël 2019, nous accompagnera tout au long de l’Avent avec les Evangiles des dimanches qui orientent notre prière entre veille et conversion, guérison et salut.
  •           Sans oublier les pages spéciales de nos hebdos et mensuels habituels, les sites accessibles par les liens de la page d’accueil de notre blog paroissial.

 

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0
13 novembre 2019 3 13 /11 /novembre /2019 21:55

« L’ Espérance  des  Pauvres  ne  sera  jamais  déçue »

 

          C’est le thème retenu pour la 3ème Journée mondiale des Pauvres du 17 novembre 2019. Ces paroles du Psaume 9 sont d’une actualité surprenante. La situation des pauvres qui  « subissent l’arrogance de ceux qui les oppriment »  est faite d’Espérance perdue devant les injustices, de souffrances et de précarité. Depuis la composition de ce psaume, « les siècles passent … et tout se passe comme si l’expérience de l’Histoire ne nous enseignait rien» déplore le Pape François dans son message.1  Il énumère les nombreuses formes de nouveaux esclavages :  « familles contraintes de quitter leurs terres, orphelins exploités brutalement, jeunes qui se voient refuser l’accès au travail en raison de politiques économiques aveugles, victimes de la violence et de la prostitution humiliées, immigrés à qui la solidarité et l’égalité sont refusées, personnes sans abri et marginalisées … »

          Nous pouvons ajouter à cette sombre litanie tous ceux qui se sentent désemparés face aux outils numériques, difficultés qui peuvent entraîner des conséquences dramatiques. C’est pourquoi   Emmaüs, qui a déjà accompagné  37 000 personnes depuis 2103 recherche des bénévoles pour se déployer sur notre territoire 2

          Le Pape a même une image très dure pour dénoncer les complices de scandales qui  « traitent les pauvres qui cherchent dans les déchetteries  de quoi se nourrir ou s’habiller comme des ordures …ils sont perçus comme des menaces, des parasites … »

      

Le contexte décrit par le Psaume est empreint de tristesse et d’amertume. Mais  « il offre une belle définition du Pauvre :  Il  EST  CELUI  QUI  FAIT  CONFIANCE  AU  SEIGNEURcar il connaît son Seigneur, chacun ayant une relation personnelle d’affection at d’amour avec l’autre…  Dans les Ecritures, le Seigneur est Celui qui écoute, intervient, protège, défend, rachète, sauve … »

François rappelle que les Béatitudes débutent par cette expression : « Heureux, vous les Pauvres ! »   et  que  « la vocation de l’Eglise est de ne faire sentir à personne qu’il est étranger ou exclu. » Le Pape va évoquer aussi la figure d’un grand apôtre des Pauvres, celle de   Jean  VANIER   qui nous a quittés en mai dernier : « Avec son enthousiasme, il a su rassembler autour de lui de nombreux jeunes, hommes et  femmes, qui, avec un engagement quotidien, ont donné de l’amour et redonné le sourire à tant de personnes faibles et fragiles, en leur offrant une véritable arche de salut contre l’exclusion et la solitude ... Les Pauvres acquièrent de l’Espérance réelle quand ils reconnaissent chez nous un acte d’amour gratuit qui ne cherche pas à être récompensé. »

 

          « Ce dont les Pauvres ont vraiment besoin va au-delà du plat chaud que nous leur proposons ; ils ont besoin de nos mains pour se relever , de nos cœurs pour ressentir à nouveau la chaleur de l’affection , de notre présence pour vaincre la solitude ; ils  ont  simplement  besoin  d’ amour . »  Que  personne  ne  se  sente  privé  de  proximité  et  de  solidarité ! »

1 sur le site du Vatican

2 https://emmaus-connect.org

 

 

Partager cet article
Repost0
25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 01:36

2  juin  2019 :  53ème  Journée mondiale des Communications  Sociales

          Chaque année, depuis le Concile Vatican II, les Catholiques sont invités à participer à la Journée mondiale des Communications Sociales. Le 24 janvier, pour la fête de St François de Sales, patron des journalistes,  le Pape publie un message.

          Si les médias sont source de connaissances, l’utilisation de leurs contenus comporte cependant des risques, par exemple ceux de la désinformation.

           Le Pape reconnaît que « les  réseaux  sociaux servent à nous relier davantage, ils permettent de nous entraider, mais ils se prêtent aussi à une manipulation des données personnelles, visant à obtenir des avantages politiques ou économiques sans le respect dû à la personne et à ses droits …  1 jeune sur 4 est mêlé à des épisodes de cyber-harcèlement . »

          Le « réseau » rappelle une autre figure : la  communauté.  « Communauté qui est d’autant plus forte qu’elle est cohésive et solidaire, animée par des sentiments de confiance  et  poursuivant des objectifs partagés … ;  elle requiert  écoute  mutuelle   et   dialogue. »

          Mais il faut bien constater que, souvent,   « on se définit à partir de ce qui divise plutôt que de ce qui unit, laissant cours à la suspicion, à l’explosion de toutes sortes de préjugés, d’individualismes effrénés … à des spirales de haine. »

          D’où une grande complexité sur les plans éthique, social, juridique, politique, économique.  «  Complexité  qui  interpelle  aussi  l’ Eglise :  nous avons  TOUS  la possibilité  et  la responsabilité de favoriser une utilisation positive du réseau en ligne . »

          Comment ?  Pour y répondre, le Pape va avoir recours à une 3ème métaphore : celle du  corps  et  des  membres   « que St Paul utilise pour parler de la relation de réciprocité entre les personnes, fondée dans un organisme qui les unit.  Comme Chrétiens, nous nous reconnaissons tous  membres de l’unique Corps du Christ. Cela nous aide à ne pas voir les personnes comme concurrents potentiels,  mais à considérer même les ennemis comme des personnes. »

          « Le contexte actuel nous appelle tous à investir dans les relations,  à  affirmer  aussi  sur  le  réseau  et  à  travers le réseau le caractère  interpersonnel  de  notre  humanité …Si le réseau est une occasion pour se rapprocher des histoires  et  des expériences de beauté  ou  de souffrance  ,  pour  prier  ensemble   et   ensemble  chercher  le  bien  dans  la  redécouverte de ce  qui  nous  unit,  alors, c’est  une  ressource ! »

 

Partager cet article
Repost0
28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 13:26

Avec  Marie,  Mère  de  l’Eglise 

          « O Marie, fais que cette Eglise de Jésus qui est la Sienne, Te reconnaisse pour sa Mère, pour son Modèle incomparable, sa Gloire, sa Joie et son Espérance ! »

           C’est l’ardente prière que Saint Paul VI formula le 11 octobre 1963 en la Basilique Sainte Marie Majeure. Et le 21 novembre 1964, il attesta officiellement la maternité ecclésiale de Marie.

          Le 6 mars 2018, le Pape François a fait part de sa volonté de solenniser la déclaration conciliaire en fêtant désormais  Marie,  Mère  de  l’Eglise,  dans l’Eglise universelle, le lendemain de la Pentecôte. En 2019, ce sera le 10 juin.

          L’instauration de cette  « Mémoire Liturgique »  souligne, pour les disciples du Christ, le lien qui existe entre « la vitalité de l’Eglise à la Pentecôte » et  « la sollicitude maternelle de Marie pour toute l’Eglise.» Marie n’a jamais cessé de « prendre soin des membres de l’Eglise, comme elle a pris soin du disciple que Jésus aimait.»

          Le Pape espère que cette fête favorisera  « la croissance du sens maternel de l’ Eglise   ainsi qu’une vraie piété mariale … C’est un danger pour la Foi que de vire sans Mère, sans protection, nous laissant balloter par la vie comme les feuilles par le vent … Ce ne sont pas de bonnes manières, c’ est  une  e x i g e n c e   de   v i e. L’aimer, ce n’est pas de la poésie, c’est savoir vivre ! Qui mieux qu’elle peut nous accompagner ? »       

  Continuons d’honorer Marie ! Cheminons avec elle,  la  première  en  chemin,  particulièrement durant les mois de mai et d’octobre avec la prière du Chapelet, mais aussi tout au long de l’année ; le 1er janvier (Marie, Mère de Dieu), le 11 février (Notre Dame de Lourdes), le 25 mars (Annonciation), le 13 mai (N D de Fatima), le 31 mai (Visitation), le lundi de Pentecôte (Mère de l’Eglise), 16 juillet (N D du Mont Carmel), 15 août (Assomption), 22 août (Vierge Marie reine), 8 septembre (Nativité de la Vierge Marie), 15 septembre (N D des 7 douleurs), 7 octobre (N D du Rosaire), 21 novembre (présentation de la Vierge Marie), 8 décembre (Immaculée Conception).

          Les lieux, dates et heures de la prière du Chapelet sont sur le bulletin mensuel de mai et sur le blog de la Paroisse.

 

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2018 3 24 /10 /octobre /2018 09:01

Synode : entretien avec Mgr  Percerou , Président du Conseil pour la Pastorale des Enfants et des Jeunes (23 oct. 2018)

 

          Mgr Percerou se dit d’abord être dans un état d’esprit interrogatif, dans l’attente des conclusions du Synode ; les rédacteurs du document final vont dégager « la crème » des échanges. Il souligne ensuite la richesse des rencontres à l’échelle du monde, la richesse des interventions, la richesse des carrefours et des témoignages des jeunes (pour beaucoup déjà en situation de responsabilités). Même si certains médias ont formulé des doutes, il faut retenir qu’un Synode construit l’Eglise, en focalisant l’attention sur un point : les jeunes, l’accompagnement et le discernement vocationnel. Autre point positif : la collégialité épiscopale vécue avec les « jeunes » Evêques qui apportent avec eux le poids de nombreuses souffrances. Le Synode, c’est l’accueil d’une grâce particulière ; la force de l’Espérance pour vivre et pour construire. 

          Cet accueil commence par la qualité du regard d’amour posé sur les jeunes – et tous les jeunes – et la qualité de l’écoute. Les jeunes seront évangélisés par d’autres jeunes, animés par le même désir. C’est une démarche missionnaire auprès de nombreux jeunes qui ne fréquentent pas les aumôneries.

          Or, dans l’Eglise de France, déplore Mgr Percerou, on a du mal à déterminer des priorités ; on veut tout conserver, pensant que tout se vaut … Et si la Pastorale des jeunes était une priorité ? Les 16 – 29 ans ne sont-ils pas acteurs légitimes de l’Evangélisation ? Il s’agit de prendre les moyens pour que les jeunes s’investissent, donnent leur avis, s’engagent ! Halte au « on a toujours fait comme ça » !

          On peut regretter une sorte de vide après la Confirmation … Mais si on se demandait comment accompagner les futurs Confirmands dans les phases préparatoires en proposant de vivre une expérience fondatrice : non pas tout savoir sur un plan intellectuel (ce qui n’est guère vivifiant), en évitant les « y a qu’à –faut qu’on … », en  opérant une réforme de fond qui permette de travailler AVEC les jeunes qui vont apprendre en faisant. C’est la proposition d’un ministère pour les jeunes, un volontariat missionnaire pour les périphéries. [on peut se reporter à la Vie des Diocèses, Moulins, du 24/ 4/ 17 et Lumière sur la ville, Montluçon –automne 2018  p.4 ]. Cela suppose un investissement financier, certes, mais aussi un accompagnement de la vie intérieure, et une réponse au besoin de rencontrer le Christ dans la prière.  Les Mouvements de jeunes ont un rôle à jouer ici.

          Les enjeux : Comment l’Eglise peut-elle  permettre  à des jeunes qui vivent dans une société « fluide », globalisée, interconnectée, de trouver un chemin pour aller à la rencontre du Christ ? L’Eglise a sans doute perdu cette capacité en occident avec la crise des vocations. Comment travailler à cet attachement au Christ dans une période de rupture dans la transmission de la Foi ?  Les  jeunes cathos  sont bien de leur temps, mais ont l’impression que l’Eglise  « n’ imprime plus » et subissent souvent une indifférence moqueuse. Comment les accueillir tels qu’ils sont  et  leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes ?

 

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 23:35
Partager cet article
Repost0
15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 15:22
Partager cet article
Repost0
1 octobre 2018 1 01 /10 /octobre /2018 17:42

         

       C’est dans cet ouvrage (publié aux Editions Robert Laffont en mars 2018) que Thomas LEONCINI, journaliste-écrivain-chercheur, confie la teneur des entretiens qu’il a eus avec le pape François. Le livre s’adresse à tous les jeunes, parents, éducateurs, animateurs paroissiaux, au monde du travail, à l’école, aux associations …

          Dans la préface, T. LEONCINI  précise que le Pape  « affirme que les jeunes, les grands exclus de notre temps inquiet, sont fait en réalité de la même étoffe que Dieu, que leurs plus grandes qualités sont précisément les Siennes. » Pour François, le Synode  d’octobre prochain est la plateforme idéale pour comprendre en profondeur  et  valoriser le rôle des jeunes.

          Une préoccupation du Pape : « trouver la force, la détermination et la tendresse pour établir au quotidien un pont entre les jeunes  et  les personnes âgées. »

 

          Dès le début des entretiens, le Pape fait part d’une conviction : « les jeunes savent condamner, même s’ils expriment parfois maladroitement leurs jugements. Et ils ont aussi la capacité à scruter l’avenir  et  à voir plus loin.  Un  jeune  a  quelque  chose  d’ un  prophète  et  il  faut  qu’ il  en  prenne  conscience. »

 

          François aborde avec passion les grands thèmes qui touchent les jeunes : la société, le pouvoir, les arrivistes, la corruption, les technologie , l’environnement, la pensée unique, les fake news … Il développe les caractéristiques de l’avoir  la possession et l’être, l’humilité, l’ambition, l’espérance, la Miséricorde, le pardon, l’austérité, la liberté et l’harmonie … Il définit ainsi la mission des jeunes :  « se salir les pieds sur les routes ! », présente les qualités que doivent avoir les parents, les éducateurs … et les jeunes. Pour ces derniers : la joie, l’enthousiasme, la nécessité de redécouvrir l’activité intense et l’investissement, ce qu’il appelle « l’artisanalité» Il y ajoute l’humour dans un dernier clin d’œil, en citant une prière de Thomas More qu’il a fait sienne, dont voici un extrait :

« Seigneur, donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir, et  ne permets pas que je me fasse trop de soucis pour cette chose encombrante que j’appelle MOI. »

 

 

Partager cet article
Repost0
23 septembre 2018 7 23 /09 /septembre /2018 18:26

« Le Rosaire donne le rythme de la vie humaine pour l’harmoniser avec le rythme de la vie divine. » (Saint Jean-Paul II)

 

Les prières à Marie ne se comptent plus. Certaines sont tombées dans l’oubli, d’autres ont résisté, et beaucoup surgissent encore aujourd’hui.

Le Salve Regina date du XI ème siècle, le Stabat Mater est tout empreint de tendresse et de sensibilité. St Cyrille d’Alexandrie, Ste Catherine de Sienne, St François de Sales, Ste Bernadette, St Louis-Marie Grignion de Montfort, Paul Claudel, Marie Noël, St Jean-Paul II, St François d’Assise, St Maximilien Kolbe … , autant de compagnons de prière – et ils ne sont pas les seuls – à s’être adressés à Marie.

 

Les traditionnelles Litanies de la Sainte Vierge le font avec de belles images, poétiques, pétries de culture biblique : rose mystique, tour de David, arche d’Alliance, étoile du matin , reine des Anges, miroir de justice, trône de la Sagesse …Le P. BRO parle à Marie en ces termes : Ciel d’azur sans voile, cœur sans mensonge, cristal sans ombre, cœur toujours fidèle, Vierge de l’attente, des rencontres improbables, Reine de tous nos choix, Notre Dame des tâches monotones …

 

Le Pape François invoque Marie sous d’autres vocables : Mère du silence, Mère douce et prévenante, Mère de l’Evangile vivant ; Marie, femme de l’écoute, de la décision, de l’action ; Marie la très sainte, jeune fille de périphérie ; icône sublime de l’humanité rachetée ; Vierge de la contemplation, étoile de la nouvelle évangélisation, source de joie pour les petits ; Reine de la famille ; Notre Dame de la promptitude ; première et parfaite disciple de Jésus, première et parfaite croyante, modèle de l’Eglise …

Des chants récents s’adressent à « la première en chemin ; Marie couronnée d’étoiles ; Marie tendresse des pauvres … »

 

Mais ne nous trompons pas : si Marie est le modèle parfait de ce que le Chrétien doit être , c’est qu’elle est tout entière habitée de Dieu . Et elle est le chemin vers son Fils . C’est ce que rappelle Vatican II (LG 62) « Ces titres de piété , qui relèvent d’ une grande tradition de l’ Eglise , doivent s’entendre à ne rien enlever et à ne rien ajouter à la dignité , à l’ action du Christ seul Médiateur . »

Aux Jeunes de Lituanie , en juin 2013 , le Pape François disait : « Dans le Rosaire, nous tournons vers la Vierge Marie pour qu’ Elle nous guide vers une union toujours plus étroite avec son Fils, afin que nous puissions nous nous conformer à Lui, agir comme Lui … Le Rosaire est un instrument efficace pour nous ouvrir à Die u, afin qu’Il nous aide à vaincre l’ égoïsme, à porter la paix dans les cœurs, les familles, dans la société, dans le monde. »

 

On pourra lire :

  • Marie prières, textes choisis par J-P Dubois-Dumée , Ed . DDB , 1987

  • Prières à Marie , méditation des mystères du Rosaire , Pape François . Ed . Bayard 2015

  • L’Evangile de Marie , Jubilé de la Miséricorde ,Pape François . Ed . Michel Lafon pour la traduction française , mars 2018

 

 Les jours et lieux de la prière du Rosaire dans notre Paroisse paraîtront sur le bulletin mensuel d’octobre et sur ce blog.

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2018 2 04 /09 /septembre /2018 11:49

         

       Il arrive parfois qu’on nous pose une question sur notre foi, sur Dieu, les Sacrements … et que nous sommes un peu embarrassés pour y répondre. Or des ressources existent !

 

          Rappelons d’abord l’existence du groupe  Bûchons notre Foi : réunion mensuelle au Centre paroissial (jour et heure sur le bulletin mensuel)

 

          De nombreux ouvrages, parmi lesquels :

Dieu est-Il périmé ? du Cardinal Barbarin (éd de la Martinière 2015) :  dans des entretiens avec un journaliste sont abordés des thèmes tels que croire en Dieu, la Miséricorde, le mal, le pardon, la souffrance, l’amour du prochain, la morale familiale, la bioéthique, Jésus, la prière …

Les mots du Pape : N.Senèze  (Bayard mai 2016)

Youcat, catéchisme pour les jeunes … et les moins jeunes (Bayard-Fleurus-Mame-le Cerf 2011)  et le livre de prière (2012)

Que faire ? Docat : vulgarisation de la doctrine sociale de l’Eglise ; le projet d’amour de Dieu, la fibre sociale, la personnalité humaine, le bien commun, la solidarité, la famille, le travail, l’écologie, la communauté politique, la communauté internationale, l’environnement, la paix, l’engagement personnel et communautaire … (id. 2016)

 

          Sur Internet  (liens sur la page d’accueil de notre blog)

K T O : en plus des offices, du quotidien du Pape, des grands événements de l’Eglise, des archives : aller dans « programmation », puis « grille des programmes » on peut y revoir quantité d’émissions, très accessibles,  les Hors Série, la Foi prise au mot, Jeudi Théologie, des documentaires, la vie de faille, l’écologie humaine…

 

Sur le site des Evêques de France : cliquer sur l’onglet « approfondir sa Foi »  et choisir sa rubrique : connaître Dieu, Jésus, l’Eglise, la Bible, vivre sa foi à tous les âges, les sacrements, les grandes fêtes…

 

Pour R C F : consulter la grille des programmes, choisir l’onglet voulu parmi actualité, spiritualité, culture, vie quotidienne ; retrouver des émissions sur les podcasts.

 

Durant les temps de l’Avent et du Carême : choix de retraites en ligne.

 

Besoin d’une réponse rapide ?il suffit de poser sa question sur  www.cybercuré.catholique.fr

 

 

Partager cet article
Repost0
25 juin 2018 1 25 /06 /juin /2018 23:00

 

          Cette réflexion d’un jeune auteur croyant peut surprendre. Ne révèle-t-elle pas un mal de notre époque qui a perdu le goût du silence ? Les expériences rapportées par le Bénédictin A. GRÜN en Bavière, G. GILBERT qu’on ne présente plus, et le Pape François, peuvent nous aider à redécouvrir les bienfaits du silence.     

   Combien de nos contemporains, soumis aux bruits et aux multiples tensions de la vie moderne, cherchent des lieux et des moments de paix ? Chacun a sa façon de se retrouver avec soi-même. Certains aspirent à faire retraite dans un lieu spirituel, en Foyer de Charité, aiment profiter du calme d’un monastère, participer à la prière des moines ou des moniales … Se couper ainsi des contraintes quotidiennes permet de reprendre pied, de retrouver un équilibre souvent malmené.

          La nature représente aussi une source à laquelle nous pouvons puiser : contempler un paysage, écouter le chant des oiseaux, sentir le souffle du vent, profiter du soleil, entreprendre une rando –pourquoi pas sur le circuit des clochers de notre Paroisse – rien de niais dans tout cela ! C’est faire un avec la Création !

          « Ménager une part de silence dans sa vie quotidienne est inestimable ! C’est dur parfois de faire silence , [même avant la Messe , malgré toutes les invitations de M. le Curé …. ]   mais quels lumineux moments quand on s’y astreint ! Prenez le temps d’écouter sous un chêne les hululements d’un hibou … »  (1)

          Mais le silence n’est pas seulement l’absence de bruit .  « Il possède une qualité qui lui est propre : ce qui est désintéressé se fait dans le silence.  L’ego, au contraire, est tapageur, se met en avant, ne peut se défendre de jouer un rôle et de s’exhiber. Ce qui est simple, exempt de desseins secrets, nous apparaît silencieux. Le silence nous renvoie à ce qui est authentique … A sa façon, il nous parle. »  (2)

          Dans une expérience d’amitié : «Le silence ne doit pas être comme de l’amidon qu’on met sur les chemises pour les figer : alors, ça devient de la rigidité. Le silence, c’est tendre, affectueux, chaleureux  et aussi douloureux dans les moments difficiles. On ne peut avoir de  communication de qualité sans une capacité de silence. C’est dans le silence que naît la capacité d’écouter, de chercher à comprendre. »  (3)

         « T’es pas branché. Fous le camp chez les bonnes sœurs. Va te reposer et faire tes prières. Tu reviens toujours neuf de là-bas »  G. Gilbert a la certitude que lorsqu’un de ses jeunes lui tient de tels propos, c’est à l’évidence l’Esprit Saint qui parle. Et il ne manque jamais de  L’écouter !  Ces 48 heures arrachées à son planning dément, ce temps consacré gratuitement à la prière est gagné pour les autres.

          Le silence bienveillant de nos anciens remet les choses à leur juste place. « Non seulement ils portent sur le passé un regard empli de gratitude. Ils ont présentes à l’esprit les choses vécues. Mais ils savent être aussi attentifs. Libérés du besoin d’interroger sans cesse, ils écoutent. Et quand ils s’expriment à leur tour, le peu de paroles qu’ils prodiguent sont d’une émouvante justesse  et  nous guident sur le chemin de la vie. »  (2)

          « Apprivoise le silence ! C’est autre chose que de te donner une musculature d’athlète en absorbant des protéines et en faisant le hamster dans une salle de gym … Ta force morale, tu la puiseras infiniment plus dans le silence que dans les épinards, le ginseng ou je ne sais quelle   super-vitamine … Le silence dégagera les huiles essentielles de ta vie !»   (1)

          Etre silencieux, c’est aussi se taire devant Dieu.  « Il s’agit d’écouter Dieu nous parler à voix basse, de s’unir à Lui dans le silence  et  d’être, en Lui, en accord avec soi-même et sa propre existence. Le silence, enfin, parvient à son apogée quand tout en nous se tait devant l’Eternel  et  que nous nous abandonnons à  Son incompréhensible Amour ! » (2)

 

  1. Extraits  d’Aime à tout casser, cœur de prêtre  G.GILBERT   (Ed. Ph Rey)
  2. Ouvrages d’A. GRÜN  (Ed. Salvator  et  A. Michel )
  3. Interviews de D. Wolton
Partager cet article
Repost0
22 avril 2018 7 22 /04 /avril /2018 20:39

« Une bonne nouvelle nous est annoncée avec force par la 55ème Journée mondiale de Prière pour les Vocations ! »

 

          En introduction de son message pour le 22 avril 2018, le Pape François précise :  « Nous  ne  sommes  pas  plongés  dans  le  hasard,  ni  entraînés  par  une  série  d’ événements  désordonnés,  mais,  au  contraire,  notre  vie  et  notre  présence  dans  le  monde  sont  le  fruit  d’ une  vocation  divine ! »

 

          Il s’agit d’  « écouter  ,  de  discerner  et  de  vivre  la  Parole  qui  nous  permet  de  faire  fructifier  nos  talents  ,  nous  rend  instruments  de  Salut  dans  le  monde  et  nous  oriente  vers  la  plénitude  du  bonheur. »  Le Pape va détailler ces 3 aspects :

 

          ECOUTER : «prêter attention aux détails de notre quotidien, apprendre à lire les événements avec les yeux de la Foi, nous maintenir ouverts aux surprises de l’Esprit. » Mais pour en être capables, il nous faut fuir le vacarme de notre société, nous arrêter, savourer le goût de la contemplation et réfléchir …

 

          DISCERNER :  « dépasser les tentations de l’idéologie  et  du fatalisme,  et  découvrir, dans la relation avec le Seigneur, les lieux, les instruments  et  les situations à travers lesquels Il nous appelle.  Poursuivre un seul but : continuer notre mission !

 

          VIVRE :  « la joie de l’Evangile ne peut attendre nos lenteurs et nos paresses ; elle ne nous touche pas si nous restons accoudés à la fenêtre , avec l’excuse de toujours attendre un temps propice ! »  C’est le risque d’un choix, dans la vie laïque, le mariage, la vie sacerdotale ou encore dans la vie de consécration spéciale.

 

 

          L’intégralité du Message est sur le site du Vatican. Une très riche documentation aussi sur  http://jeunes-vocations.catholique.fr  et le site du Diocèse de Lyon.

 

          « Que Marie la très Sainte, la jeune fille de périphérie, qui a écouté, accueilli et  vécu la Parole de Dieu faite chair, nous garde  et nous accompagne toujours sur notre chemin ! »

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2018 4 25 /01 /janvier /2018 18:29
La joie de l'Evangile !

«Développer  le  goût  spirituel 

d’ être  proche  de  la  vie  des  gens … »

 

          Lors de sa Conférence de l’ Avent, M. le Curé nous a vivement recommandé de (re)lire  La  joie  de  l’ Evangile, l’Exhortation que le Pape François a publiée en novembre 2013.

          Il est question dans le 1er chapitre de conversion pastorale. Le second porte un regard sur les réalités d’aujourd’hui. Le 3ème se concentre sur l’annonce de l’Evangile. Le chapitre suivant développe la dimension sociale de l’évangélisation. Quant au dernier, il s’arrête sur  les motivations qui  pourraient conduire à  un nouvel engagement,  plein  de  force et d’enthousiasme.

          V.-M. FERNANDEZ, Recteur de l’Université Catholique de Buenos Aires, fut l’un des très proches collaborateurs du futur Pape François. Cet Archevêque nous donne, dans un ouvrage paru en avril 2014 (Ce que nous dit François,  aux Editions de l’Atelier), des clés de lecture intéressantes.

          Toute  mission  doit  avoir  un  esprit,  ce qui signifie : «avoir des mobiles intérieurs qui poussent, motivent, encouragent et donnent sens à l’action.»(n° 261) Découvrons certaines de ces motivations.

  • La première : «l’amour de Jésus que nous avons reçu, l’expérience d’être sauvés par Lui... »  (n° 264)    « Le véritable missionnaire sait que Jésus marche avec lui … »  (n°266)
  • La seconde est  «le goût spirituel  d’ être  proche  de  la  vie  des  gens, jusqu’à  découvrir  que  c’est  une  source  de  joie  supérieure.»  (n° 268)  Nous rejoignons là le thème de l’action pastorale retenu à la dernière Assemblée Paroissiale.   « Chaque fois que nos yeux s’ouvrent pour  reconnaitre  le  prochain,  notre Foi s’illumine davantage pour reconnaître Dieu.»  (n° 272)
  • La troisième : le sens du Mystère qui nous fait découvrir, derrière nos échecs apparents, l’action du Ressuscité  et  de  Son  Esprit.  « La Résurrection produit partout les germes du monde nouveau.»   (n° 278)    « Il n’y a pas de plus grande liberté que de se laisser guider par l’ Esprit, en  renonçant  à  vouloir  calculer  et  contrôler  tout  … et de permettre à l’ Esprit de nous nous éclairer, de nous guider, de nous orienter.»     (n° 280)
  • Enfin, nous invite à toujours  p r i e r pour les autres, à faire que notre cœur soit intercesseur, car  cela « nous motive  à  chercher  le bien des autres. »  (n° 281)

 

          Comment répondons-nous à l’appel de François qui nous exhorte tous à « appliquer  avec  générosité  et  courage  les  orientations  de  ce  document ,  sans  interdits  et  sans  peur »   ?

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2018 5 19 /01 /janvier /2018 10:06

Un  nouveau  visage  pour  la  communication  du  Vatican 

 

          Depuis la mi-décembre, un nouveau « portail d’ information »   www.vaticannews.va   rassemble l’ensemble des médias du Saint-Siège.

Vaticannews est aussi présent sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram,  YouTube. Il mise sur la carte de l’audio et de la vidéo. Pour l’instant en 6 langues, il sera bientôt diffusé en 39 langues.

          Parler à tous, et être partout, voilà le défi. Il s’agit d’offrir une clé de lecture à la lumière de l’Evangile.

          Sur la page d’accueil : différents onglets permettent d’avoir accès à l’activité du Pape (Angelus, Messes à Ste Marthe, audiences …) ;  à la parole du jour, la prière, le Saint du jour ; à des infos ; aux  podcasts  et  newsletters.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 20:16

 

Il est possible de recevoir   K T O   grâce  à la box Orange sur le canal 220,  ou par le satellite Fransat (canal 61) sans abonnement.

  • Sur le site Internet (ktotv.com,  ou en cliquant sur le lien KTO sur la page d’accueil de notre blog paroissial, on pourra :

      -  Suivre en direct l’émission diffusée sur la chaîne 

      - Choisir sur la barre différentes émissions : prière et vie de l’Eglise (avec le Chapelet, les offices à St Gervais et à Notre-Dame, le Psaume du dimanche .. ) ; le Pape (son actualité, ses voyages, l’Angelus du dimanche midi, l’Audience Générale du mercredi à 9h40…) ; le forum politique « Face aux Chrétiens » ; « Hors série » ; « La Foi prise au mot » ; « Jeudi théologie » pour entretenir sa Foi (c’est dans un langage accessible à tous !) ; de très nombreux témoignages ; de brefs enseignements …

  • Il existe de multiples rediffusions tout au long d’une semaine
  • Pour consulter la grille des programmes : aller dans « programmation », rubrique dans laquelle on a également accès au catalogue des  DVD  en vente.
  • Aller dans  « Recevoir KTO » pour les autres box et la câble .
  • L’abonnement à  « KTOmag » :   tous les programmes dans ce magazine ; c’est aussi un soutien pour la chaîne (une minute d’émission revient à 15 € !)
  • Appli pour Smartphones  et  tablettes (cliquer sur l’onglet approprié)
Partager cet article
Repost0
17 septembre 2017 7 17 /09 /septembre /2017 18:21

 

On peut capter  R C F  sur 107 FM  dans la région montluçonnaise.

Sur le site Internet  (rcf.fr,  ou en cliquant sur le lien RCF sur la page d’accueil de notre blog paroissial), il est possible d’écouter l’émission en cours de diffusion à la radio :  « vous écoutez… »  ou   de réécouter un programme.

 

Différents « onglets » se présentent en dessous sur la barre : émissions, actualité, spiritualité, culture, vie quotidienne, podcasts (pour retrouver une émission déjà diffusée, avec la possibilité  d’abonnement), dossiers (par exemple le Synode 2018), la boutique (coffrets d’enregistrements sur la transmission de la Foi, être parents, la solitude, science et Foi …)

Parmi les nombreuses émissions : la halte spirituelle, l’actualité chrétienne , le Chapelet (tous les jours de 15h30  à  16h , sauf le jeudi où c’est l’Eucharistie , le b.a – ba du Christianisme, les émissions locales …

La grille des programmes est téléchargeable dans « émissions »

Pour accéder aux fréquences partout en France : onglet tout en bas de la page d’accueil.

 

Partager cet article
Repost0
6 août 2017 7 06 /08 /août /2017 16:35

De  qui  je  me  fais  proche ?

 

          Il n’est sans doute pas inutile de réfléchir sur les prises de position du Pape François sur l’Eglise telle qu’il aimerait qu’elle soit. Les formules-chocs dont il a le secret doivent aider notre réflexion, susciter des questions et nous conduire à agir très concrètement.

 

          « Quand l’Eglise, occupée par 1000 choses, néglige  la  proximité, et ne communique que par des documents, elle est comme une maman qui ne communiquerait avec son enfant que par lettre … Efforçons-nous d’être une Eglise capable de sortir d’elle-même  et d’aller vers tous ceux qui ne la fréquentent pas, qui ne la connaissent pas, qui se sont éloignés, qui sont indifférents … Concevons résolument  une Pastorale qui parte de la périphérie, de ceux qui sont le plus éloignés. Les invités VIP, ce sont eux ! Allez les chercher aux carrefours !

          « Entre une Eglise qui prend des coups parce qu’elle sort dans la rue  et une Eglise malade parce qu’elle reste dans l’autoréférence, je préfère sans aucun doute la première !  Les routes sont celles du monde où les gens vivent, où l’on peut les rejoindre  effectivement   et affectivement. Parmi ces routes, il y a les routes numériques, bondées d’êtres humains souvent blessés, qui cherchent une espérance. »

          « Les églises ne sont pas des bureaux où l’on présente des papiers quand on demande d’entrer dans la Grâce de Dieu … Nous ne devons pas instituer un 8ème Sacrement, celui de la douane pastorale ! »

          Il est important d’aller à la rencontre des autres !  Nous vivons dans une culture de l’affrontement, de la fragmentation, du déchet. Nous devons créer  une  culture de l’amitié   où nous trouvons des frères, où nous pouvons parler avec ceux qui ne pensent pas comme nous, qui n’ont pas la même foi ; tous ont en commun quelque chose avec nous : ils  sont  des  images  de Dieu. Aujourd’hui, trouver un clochard mort de froid n’est pas une nouvelle. Ce qui est une nouvelle, c’est un scandale … Nous ne pouvons pas devenir des chrétiens amidonnés, trop bien élevés, qui parlent de choses théologiques, alors qu’ils prennent le thé, tranquilles … NON !  La culture du bien-être, qui nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux cris des autres, nous fait vivre dans des bulles qui ne sont rien, sinon l’illusion du futile, du provisoire et porte à l’indifférence envers les autres. »

          « Soyez serviteurs de  la  culture  de  la  rencontre, sans être présomptueux en imposant   nos  vérités, mais au contraire guidés par l’humble et heureuse certitude de ceux qui ont été transformés par la Vérité qui est le Christ et qui ne peuvent pas ne pas L’annoncer. »

          « N’ayons pas la bouche pleine de belles paroles sur  les  Pauvres !  Regardons-les les yeux dans les yeux. Pensons à ceux qui ne se sentent pas aimés, qui n’ont plus d’espoir en l’avenir, qui renoncent à s’engager dans la vie, parce qu’ils sont découragés, déçus, craintifs. »  Accompagner  l’ homme ne signifie aucunement s’adapter à l’esprit du monde, ni céder, mais  soutenir. Sommes-nous encore une Eglise capable de réchauffer les cœurs ? »

          « Solidarité : dans notre culture de rebut, c’est un mot qui dérange …Parce qu’il nous oblige à regarder l’autre  et  à nous donner à lui avec amour. » L’Eglise, nous pouvons l’imaginer comme  un  hôpital  de  campagne : il faut soigner les blessures. Quand quelqu’un est blessé, il n’y a pas besoin d’analyse de son taux de cholestérol, de glycémie ! Il y a la blessure ouverte à soigner ! Après, on verra les analyses ; après, on donnera les soins spécialisés. »

 

           « Voilà la voie : le service  et  l’ humilité. L’humilité du Christ, ce n’est pas du moralisme, du sentimentalisme. Elle est réelle. C’est le choix d’être petit avec les petits, avec les exclus. Ce n’est pas une idéologie. C’est   une  manière  d’ être  qui part du cœur de Dieu. »

 

          « Une Eglise qui ne reste pas assise, qui sait écouter l’inquiétude des gens, et qui, comme une mère engendre ses fils, sans prosélytisme, en témoignant  de  la  joie  d’ être  chrétiens,  telle est la mission ecclésiale tracée par François. Pour être fidèle au Seigneur, l’Eglise doit toujours être debout  et  en chemin. Une Eglise qui n’est pas en chemin  finit fermée sur son petit monde de commérages, fermée, sans horizon… »

          « Peut-être, l’Eglise est-elle apparue à certains trop éloignée de leurs besoins, incapable de répondre à leurs inquiétudes, trop froide à leur égard, prisonnière de ses langages rigides , peut être le monde en a-t-il fait un vestige du passé, inadaptée aux nouveautés qui surgissent … »

 

          « Souvenez-vous toujours de Celle  qui est la  Porte  du  Ciel, de Celle qui comprend toutes les peines, qui sort de soi avec promptitude pour visiter  et  consoler  et  qui est toujours attentive à ce que rien ne manque dans nos vies ! »

 

   

 

Partager cet article
Repost0