T'accueillir
Seigneur,
En ce temps de l'Avent
Je veux me préparer à t'accueillir.
Aide-moi à marcher dans la joie et la confiance
Sur le chemin qui mène jusqu'à toi.
Inspire-moi les gestes de partage
De pardon et de paix
Pour annoncer autour de moi
La Bonne Nouvelle de ta venue parmi les hommes.
Sylvie Candès

L’ Ancien  Testament  à  l’ écran  (suite)

          La troisième séquence met en scène deux personnages : JOSUE  et  SAMSON .

Le premier est vainqueur de la bataille de Réphidim contre les Amalécites. Envoyé explorer le pays de Canaan avec un autre « éclaireur », il a une entière confiance en la promesse divine : entrer en Terre Promise. Préparé par Moïse pour lui succéder, il doit accomplir une double tâche : conduire les siens par delà le Jourdain,  les installer en Canaan et les affermir dans l’observance de la Loi divine. Le film le montre en serviteur zélé lors de la prise de Jéricho, mais peu importe s’il n’est pas l’auteur de tous les exploits relatés. La conquête est due non pas tant à des prouesses militaires qu’à la Foi au Dieu d’Israël.

          Derrière une épopée captivante , c’est l’histoire d’un peuple que nous découvrons . Dans une de ses homélies , le 26 octobre 2008 , Benoît XVI disait :

« La Bible est le Livre d’un peuple, un héritage remis aux lecteurs pour qu’ils mettent en actes dans leur vie l’histoire du Salut témoigné par l’écrit. La Bible reste un Livre vivant avec le peuple. en elle , elle trouve sa raison d’être, sa vocation , son identité. C’est ce qui est célébré dans chaque assemblée liturgique où on accueille  l’Alliance que Dieu renouvelle avec Son peuple. La Parole sortie de la bouche de Dieu et dont témoignent les Ecritures Lui revient sous la forme d’une réponse priante, vécue , et débordante d’amour. »

          Nous pouvons retrouver l’histoire de Samson dans le Livre des Juges. C’est un héros populaire , aux exploits éclatants qui lutte contre les Philistins. Il est possédé de l’Esprit de Dieu et doué d’une force exceptionnelle. Mais il n’est pas sans faiblesse : il lui est impossible de résister au charme féminin … La grâce de Dieu ne l’abandonne pas totalement, il reste témoin dans le monde païen de son alliance avec Dieu.

          Et nous aujourd’hui ? Benoît XVI nous conseillait ceci le 18 avril 2010 :

« Nous devons placer notre confiance en Dieu seul. Il est tentant de penser que la technique si avancée d’aujourd’hui peut répondre à tous nos besoins et nous sauver de tous les dangers qui nous guettent. Mais ce n’est pas exact ! A chaque moment de notre existence, nous dépendons entièrement de Dieu. Il est le seul à pouvoir nous guider à travers les tempêtes de la vie, à pouvoir nous conduire à bon port. »

     C'est avec un peu de nostalgie que les pèlerins ont fermé la Porte Sainte à Chappes... Non pas que la miséricorde s'arrête ce 13 novembre 2016, les occasions ne manqueront pas pour que nous trouvions sur nos routes respectives des opportunités pour la vivre ! Mais cette année sainte voulue par note Pape François fut un temps privilégié pour expérimenter le pardon, l'amour de l'autre, l'indulgence, la miséricorde. Dieu nous a pardonné et ainsi, nous avons pu nous aussi pardonner.

Et c'est bien, durant toute cette journée, ce qu'ont voulu nous transmettre les 3 prêtres du doyenné : Cette année de la Miséricorde fut un temps privilégié pour rentrer dans le cercle vertueux de la miséricorde ( Misericordes sicut Pater, "Miséricordieux comme le Père" ). L'eucharistie célébrée le matin en l'église de Notre Dame de Chappes était l'occasion de rendre grâce. Plutôt que de râler ou nous lamenter, ou désespérer ... sachons positiver. Regardons les belles choses dont nous sommes capables.

Puis, au chaud, repas partagé entre paroissiens du Bon Pasteur, de la Sainte Famille et de Saint Mayeul de Tronçais, avant de démarrer l'après-midi. Au programme : visite guidée de l'église de Chappes pour certains, film sur Mère Térésa pour d'autres et pour la majorité, conférence donnée par le P. Broult sur le thème de la miséricorde. Quant  à la randonnée prévue, les quelques marcheurs volontaires ont vite baissé les bras devant la pluie qui n'a jamais voulu s'arrêter !

Et c'est nombreux que tous se sont retrouvés à 16 H 00 devant la Porte Sainte pour la franchir une dernière fois. Les vêpres furent célébrées avec solennité.

"Dieu le Père ne se fatigue pas de pardonner, mais nous, parfois, nous nous fatiguons de demander pardon. Ne nous fatiguons jamais ! Lui est le Père plein d’amour qui toujours pardonne, qui a ce cœur de miséricorde pour nous tous. Et nous aussi apprenons à être miséricordieux avec tous."

La Porte Sainte est fermée mais la miséricorde continue ... Le coeur de Jésus reste ouvert. Il nous invite. Encore et toujours. Que lui répondons-nous ?

Merci au P. de Masgontier, au P. Broult et au P. Riboulet

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Le Livre de l’Exode 

          Même si certains passages ont été omis (par exemple l’adoration du Veau d’Or), le film restitue bien les épisodes du Sinaï et le passage de la Mer Rouge. L’esclavage des Hébreux en Egypte fait dire à Dieu : « J’ai vu la détresse de mon peuple … je serai à tes côtés.» Et Moïse, fort de sa confiance en Dieu, affirme : « Même si vous avez oublié Dieu, Lui se souvient de vous … Dieu est à nos côtés … Dieu est venu briser nos chaînes, nous devons croire en Lui, suivre Son chemin.»

          « Message que le Seigneur ne Se lasse pas de renouveler pour l’humanité opprimée et écrasée, de toute époque et de toute terre, depuis qu’Il révéla à Moïse Sa volonté », disait Benoït XVI. Quelques unes de ses homélies centrées sur le chapitre 19 peuvent nous aider à approfondir certaines scènes du film.

          « Le pacte de Dieu avec Moïse et avec Israël au Sinaï est l’une des grandes étapes de l’histoire du Salut. Le dessein de Dieu de sauver tous les hommes à travers la sanctification d’un peuple s’y manifeste. Ce peuple est appelé à devenir une nation sainte. Son identité se révèlera ensuite pleinement avec la venue de Jésus Christ …

          Dieu Lui-même proclame Son Nom en passant devant Moïse. Le Dieu de la Bible n’est pas fermé sur Lui-même et satisfait de Sa propre autosuffisance ; mais Il est la Vie qui veut se communiquer. Il est ouverture, relation, Dieu de tendresse, de pitié, riche en grâce, qui veut combler chaque lacune, qui veut donner et pardonner, qui désire établir un lien stable et durable. L’Ecriture Sainte ne connaît pas d’autre dieu que le Dieu de l’Alliance …

          Cela semble nous conduire loin du monde et de ses problèmes , mais en réalité on découvre que c’est précisément  en  connaissant  Dieu  de  plus  près que  l’on  perçoit  également  des  indications pratiques  pour  la  vie  . C’est ce qui arrivant à Moïse qui reçut la Loi gravée sur des tables de pierre, dont le peuple tira la direction pour aller de l’avant  et  croître dans la liberté. Du Nom de Dieu dépend notre histoire ; de la lumière de Son visage, notre chemin… Comment  ne  pas  y  percevoir  l’ invitation  adressée  à  chaque  communauté  à  se  renouveler  dans  sa  propre vocation    et    dans  son  propre  élan  missionnaire ? » ⁽¹⁾

          A propos des Dix Commandements, le Cardinal Barbarin explique :

« Dieu nous donne des paroles pour guider notre vie, lui éviter des déviances, les menaces qui la guettent . Les péchés dénoncés sont des dégradations que Dieu veut nous épargner…Nous  devons  considérer  les « commandements »  comme   d e s   p r o m e sses ;   par exemple quand Dieu dit   Tu ne mentiras pas, il faudrait entendre : mais fais-moi confiance ! tu as été créé à mon image. Laisse-toi faire, et je te promets … : Tu ne mentiras pas !   Pour qu’une vie humaine tienne en équilibre, il faut d’abord qu’elle soit solidement arrimée dans le mystère de Dieu ; c’est le sens des 3 premiers « commandements » et les 6 autres parcourent les différents domaines de notre existence, en nous indiquant les fausses pistes à éviter. Le  4^ème est le pivot de tout l’ensemble : il concerne nos parents. Un père, une mère auront toujours aux yeux de leurs enfants une place unique, effleurée par la Gloire de Dieu, source de toute vie.» ⁽²⁾

¹⁾    Extraits de diverses homélies de Benoît XVI,  mai-juin 2008

⁽²⁾   Dans   Dieu est-Il périmé ?  éd. de la Martinière, avril 2015

 Les catéchistes de la Sainte Famille à Moulins pour vivre le jubilé

     Dans le cadre de l’année jubilaire de la Miséricorde, les catéchistes du diocèse ont répondu aujourd'hui à l'invitation de Monseigneur Percerou pour venir "jubiler".

Ils étaient nombreux catéchistes et accompagnateurs du catéchuménat ce dimanche 16 octobre à la cathédrale.

Mgr Percerou a rappelé ce que signifiait la démarche jubilaire :

Vivre le Jubilé, c’est d’abord rendre grâce ! " Rendre grâce pour l’appel que le Seigneur nous a lancé afin que nous soyons des « frères et sœurs aînés dans la foi » auprès des enfants, des jeunes et des adultes que nous accompagnons. Rendre grâce pour ce que le Seigneur nous donne à travers eux : joie de voir l’Esprit Saint rejoindre leur cœur, joie de l’Esprit Saint qui nous éclaire et nous donne l’élan, la force de témoigner de notre foi. Rendre grâce pour l’Eglise, notre Eglise diocésaine, qui nous a fait confiance et nous épaule pour que nous puissions faire découvrir le Christ et son Evangile."

 Vivre le Jubilé, c’est ensuite invoquer le Seigneur ! " L’invoquer pour qu’il nous donne la grâce d’accueillir les enfants, les jeunes et leurs familles tels qu’ils sont, d’accompagner les adultes sur le chemin des sacrements de l’initiation chrétienne avec leur histoire souvent complexe, mais dans laquelle Dieu est venu à leur rencontre. L’invoquer pour que nous soyons vraiment à leur service, sans les rêver, sans nostalgie, avec le désir de les rejoindre là où ils en sont et avec ce qu’ils sont. " 

Vivre le Jubilé, c’est enfin confier l’avenir au Seigneur !  " Il ne nous appartient pas, il est à écrire avec Dieu. Le Christ invite ses disciples à avancer avec lui dans la confiance, sans regarder en arrière, les yeux levés vers l’horizon de sa résurrection. Là est l’espérance qui nous anime et qu’il nous faut transmettre sans faillir ! "

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MARIE,  Mère de la Miséricorde  divine

         « Marie est celle qui, d’une manière particulière, a expérimenté la Miséricorde, expliquait Saint Jean Paul II ;  elle a participé à la révélation de la Miséricorde divine qui est Sa fidélité absolue à Son Amour, à l’Alliance qu’Il a voulue de toute éternité et qu’ Il a conclue avec les hommes. Personne autant que Marie n’a accueilli aussi profondément dans son cœur ce mystère. C’est en ce sens que nous l’appelons  Mère de la Miséricorde. .. Elle été appelée à rendre proche des hommes l’Amour que son Fils était venu révéler … Et elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel par son intercession répétée. »

          Benoît XVI se confiait ainsi à Marie le 8 décembre 2006 :  « Montre-toi comme une mère prévoyante et miséricordieuse pour le monde entier, afin que, dans le respect de la dignité humaine, le rejet de toute forme de violence et d’exploitation, soient fixées les bases solides pour la civilisation de l’amour ! Montre-toi comme une mère, en particulier pour ceux qui en ont le plus besoin : les sans défense, les laissés-pour-compte et les exclus, les victimes d’une société qui trop souvent sacrifient l’homme au profit d’autres buts et intérêts ! »

          En cette Année de la Miséricorde, le Pape François nous montre que Marie est toujours à nos côtés : Elle enseigne à l’Eglise que le pardon offert sur le Golgotha ne connaît pas de limites. Le pardon de l’Eglise doit avoir la même extension ; il n’y a pas d’alternative : tout ce qui a été obtenu par la mort de Jésus rejoint tout homme en tout lieu et en tout temps. .. Le cadeau que Marie nous donne nous permet d’accomplir de nouveau la volonté de Dieu et  remplit la vie d’un vrai bonheur. Cette grâce ouvre le cœur pour regarder l’avenir avec la joie de celui qui espère … Demandons-lui la grâce de faire nôtre sa disponibilité, sa créativité au service de celui qui est dans le besoin, la beauté de consacrer sa vie aux autres ! Elle ,  cause de notre joie,  qui apporte la paix dans l’abondance du péché et dans les turbulences de l’histoire, qu’elle nous obtienne la surabondance de l’Esprit, pour être de bons et fidèles serviteurs. »

          Le Rosaire  de  Marie,  que nous allons prier plus spécialement pendant ce mois d’octobre, dans sa simplicité et sa profondeur, reste d’une grande signification. Dans un parcours spirituel fondé sur la contemplation  -  en compagnie de Marie  -  du visage du Christ, nous sommes appelés à poursuivre un idéal : nous conformer à Lui. Et Marie intervient pour soutenir la prière que son Fils et l’Esprit- Saint font jaillir de nos cœurs.

Si vous souhaitez consulter les différents groupes de catéchisme sur la paroisse, connaître un horaire ou un lieu pour votre enfant, veuillez ouvrir le fichier joint