1er septembre :
Journée mondiale de prière
pour la sauvegarde de la Création

Le 24 mai 2015, en la solennité de la Pentecôte, le Pape François offrait à tous les hommes de bonne volonté l’Encyclique Laudato si’ qui traite de la responsabilité de tous les hommes envers notre planète, notre «maison commune» François s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, en ajoutant toutefois le volet de l’amour des pauvres dépendant de la fragilité de la planète ; son souhait est d’entrer en dialogue avec tous les hommes.
« Chrétiens et non-chrétiens, personnes de Foi et de bonne volonté, nous devons être unis pour montrer de la miséricorde envers notre maison commune, la Terre, et valoriser pleinement le monde dans lequel nous vivons comme un lieu de partage et de communion. » , mentionne-t-il dans son message du 1er septembre 2016 où il souligne les efforts du Patriarche Œcuménique Bartholomée. « Nous ne pouvons pas nous résigner ou être indifférents à la perte de la biodiversité et à la destruction des écosystèmes souvent provoqués par nos comportements irresponsables et égoïstes. »
Vouloir changer de modes de vie doit se traduire en attitudes et comportements concrets plus respectueux de la Création.
La biodiversité : bien plus qu’un décor agréable où il fait bon vivre ! C’est le véritable tissu vivant de la planète où 1/3 des oiseaux communs sont disparus en 15 ans, où 1 million d’espèces sauvages sont menacées de disparition à brève échéance … Alors, agissons pour préserver ce qui reste de cette Nature et pour créer les conditions pour qu’elle se réinstalle ! Chacun, à son niveau, peut contribuer à garder le trésor de la vie.
Eduquer les plus jeunes à s’émerveiller de la flore et de la faune qui nous entourent est une première étape indispensable. De nombreux magazines pour enfants proposent des pistes concrètes. Les hebdos Le Pèlerin, la Vie …nous encouragent à limiter notre production de déchets, à acheter les produits labellisés sans pesticides ; ils dénoncent un tourisme de masse qui défigurent les sites ; ils rapportent aussi d’heureuses initiatives : le « wwoofing », découvrir la campagne en aidant les agriculteurs bio ; sillonner nos provinces au rythme d’un tortillard, ou au pas de l’âne, en cyclo, à pied …bref, s’imprégner d’un autre mode de vie pour renouer avec l’ essentiel.

Dans leur Lettre Pastorale « Espérer au cœur des mutations du monde rural », les quatre Evêques d’Auvergne proposent que l’Eglise « apporte aujourd’hui sa contribution en soutenant les réflexions et les initiatives nouvelles des agriculteurs en faveur du développement durable, au service de la santé et de la vie de tous. » De son côté, M. le Curé nous interpelait récemment : des fraises à Noël, des cerises du Chili en avril, des melons « charentais » poussés au Maroc …. Est-ce vraiment indispensable ? D’autres pistes : les émissions « écologie humaine », « vie de familles » sur la chaîne KTO.
L’an dernier, le Pape attirait notre attention sur le rôle fondamental de l’eau. Il appelait les responsables politiques à « faire en sorte que les questions les plus délicates de notre époque soient affrontées de manière responsable, clairvoyante, en regardant l’avenir, et avec générosité. »
Mais : « notre effort est vain si le Seigneur n’est pas à nos côtés, si la p r i è r e n’est pas au centre de notre réflexion et de notre célébration, en union avec les Orthodoxes et l’adhésion d’autres Eglise et Communautés Chrétiennes … Vivre la protection de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; ce n’est pas quelque chose d’optionnel, ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne. »

Le message pour le 1er septembre 2019 sera sur le site du Vatican (rubrique « messages pontificaux 2019)