Le 25 décembre, la fête de Noël fut vécue en général en famille... mais pas pour tout le monde. Les paroissiens ont pensé aux personnes qui ont été seules ce jour-là. Ils ont organisé au centre paroissial un repas pour partager un moment de convivialité, un moment de solidarité, un moment de fraternité.
Grâce à la mobilisation enthousiaste de quelques habitants de Louroux, Hyds et Colombier, les santons, endormis depuis de nombreuses années dans les placards de la sacristie ont retrouvé leur place dans la crèche à l'église de Louroux.
Nous vous espérons nombreux à venir admirer cette Nativité jusqu'à la mi-janvier.
Joyeux Noël à tous.
Mousse, houx et branches de sapins, tout était ramassé vendredi soir pour faire la crèche de Hyds le samedi matin, où nous nous sommes retrouvées une dizaine de personnes pour la mettre en place.
En 2 heures tout était prêt, sans oublier l’éclairage et les contes de Noël qui tournent en boucle, et petit café pour se réchauffer…
On espère nombreuses les personnes qui viendront la visiter.
J'ai été l'enfant le plus heureux du monde. Tout m'était bonheur : la tendresse de mes parents, l'attention de mes sœurs aînées, les jeux sans fin dans le grand jardin, dans les bois et dans ...
Ils étaient à peu près 80 pèlerins courageux ce dimanche après-midi à s'être mis en marche pour cette entrée en Avent. Malgré les intempéries, marcheurs jeunes et plus âgés ont fait route ensemble, de Vaux à l'église Sainte-Thérèse de Montluçon.
En 5è, 4è, 3è, ils étaient une centaine de jeunes rassemblés pour le festival des jeunes à Moulins, dont une dizaine de l'aumônerie Bon Pasteur / Ste Famille . Venus de tout le diocèse ils ont vécu un week-end pour rencontrer des témoins qui vivent leur foi et faire avec d'autres l'expérience que Dieu est une joie.
"Cultive et garde le jardin du monde". tel a été le thème de cette 18ème édition du festival avec pour grand témoin Fabien REVOL, théologien, auteur d'ouvrages sur une approche chrétienne de l'écologie. Il a pu parler écologie intégrale et évoquer avec les jeunes l'Encyclique du Pape Laudato Si.
L'animation musicale était assurée par Brigitte et Jean-Paul ARTAUD.
«Ce Psaume 33 nous donne aujourd’hui à comprendre qui sont les véritables pauvres, vers qui nous sommes invités à tourner notre regard pour reconnaître leurs besoin.» Le Pape François fixe le cap dès l’introduction du message qu’il nous adresse pour la 2ème Journée mondiale des Pauvres du 18 novembre prochain.
Combien de nos contemporains ont le cœur brisé par la tristesse, la solitude, l’exclusion … Mais combien aussi gardent cependant la force d’un abandon confiant au Père qui les écoute et les accueille ! Car « nul ne doit se considérer comme exclu de l’Amour du Père, tout particulièrement dans un monde pour qui la richesse est, souvent, élevée au rang d’objectif premier et enferme sur soi» , rappelle une nouvelle fois le Pape qui cite dans la Genèse et l’Exode les nombreuses interventions de Salut de Dieu.
Si la réponse de Dieu est claire, quelle est la nôtre ? «Chaque chrétien et chaque communauté sont appelés à être instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres, de manière à qu’ils puissent s’intégrer pleinement dans la société. Ce qui implique que nous soyons dociles et attentifs à écouter le cri des pauvres et à le secourir.» (La Joie de l’ Evangile n° 187)
Or, dans notre monde, «des voix sonnent faux» : celles qui font des reproches, qui invitent à se taire et à subir… Face à tout cela, les nombreuses initiatives que prennent les communautés chrétiennes, d’autres instances, des associations pour plus de solidarité et d’efficacité. C’est ainsi que «le dialogue entre des expériences différentes et la collaboration que nous offrons avec humilité, hors de toute prétention, est la réponse ajustée et pleinement évangélique que nous pouvons donner.»
L’intégralité du Message du pape : sur le site du Vatican. On peut aussi aller sur celui
du Secours Catholique : www.secours-catholique.org (actualités, en action dans les quartiers auprès des personne précaires, ils ont besoin d’un coup de pouce, à l’international, engagements …)
Une nouvelle forme d’exclusion (déjà dénoncée par François) se développe : à l’heure où tous les services publics et privés se «dématérialisent», il devient nécessaire d’accompagner les personnes dans l’usage du numérique, dans leurs démarches, leurs opérations administratives que l’informatique ne simplifie pas toujours … ¼ des Français ne se disent pas à l’aise avec le numérique, 20% auraient déjà renoncé à un achat en ligne ou à une démarche administrative. Phénomènes qui semblent toucher davantage les non diplômés, les personnes isolées ou à très faibles revenus, et aussi, parfois, certains jeunes. Avec la lecture, l’écriture, le calcul, la maîtrise des technologies numériques est une compétence-clé aujourd’hui. Et c’est ainsi que 55% des Français souhaitent être accompagnés. C’est ce que font déjà les collectivités locales, les organismes sociaux, les services publics, les entreprises, les associations … Et nous ?
Lors de son récent voyage en Estonie, le Pape ne déclarait-il pas «Là où ton frère souffre de son exclusion, ne permets pas que ce soit celui qui viendra après toi qui fera le pas pour lui porter secours et que ce ne soit pas non plus une question à résoudre uniquement par les institutions.»
Synode : entretien avec Mgr Percerou , Président du Conseil pour la Pastorale des Enfants et des Jeunes (23 oct. 2018)
Mgr Percerou se dit d’abord être dans un état d’esprit interrogatif, dans l’attente des conclusions du Synode ; les rédacteurs du document final vont dégager « la crème » des échanges. Il souligne ensuite la richesse des rencontres à l’échelle du monde, la richesse des interventions, la richesse des carrefours et des témoignages des jeunes (pour beaucoup déjà en situation de responsabilités). Même si certains médias ont formulé des doutes, il faut retenir qu’un Synode construit l’Eglise, en focalisant l’attention sur un point : les jeunes, l’accompagnement et le discernement vocationnel. Autre point positif : la collégialité épiscopale vécue avec les « jeunes » Evêques qui apportent avec eux le poids de nombreuses souffrances. Le Synode, c’est l’accueil d’une grâce particulière ; la force de l’Espérance pour vivre et pour construire.
Cet accueil commence par la qualité du regard d’amour posé sur les jeunes – et tous les jeunes – et la qualité de l’écoute. Les jeunes seront évangélisés par d’autres jeunes, animés par le même désir. C’est une démarche missionnaire auprès de nombreux jeunes qui ne fréquentent pas les aumôneries.
Or, dans l’Eglise de France, déplore Mgr Percerou, on a du mal à déterminer des priorités ; on veut tout conserver, pensant que tout se vaut … Et si la Pastorale des jeunes était une priorité ? Les 16 – 29 ans ne sont-ils pas acteurs légitimes de l’Evangélisation ? Il s’agit de prendre les moyens pour que les jeunes s’investissent, donnent leur avis, s’engagent ! Halte au « on a toujours fait comme ça » !
On peut regretter une sorte de vide après la Confirmation … Mais si on se demandait comment accompagner les futurs Confirmands dans les phases préparatoires en proposant de vivre une expérience fondatrice : non pas tout savoir sur un plan intellectuel (ce qui n’est guère vivifiant), en évitant les « y a qu’à –faut qu’on … », en opérant une réforme de fond qui permette de travailler AVEC les jeunes qui vont apprendre en faisant. C’est la proposition d’un ministère pour les jeunes, un volontariat missionnaire pour les périphéries. [on peut se reporter à la Vie des Diocèses, Moulins, du 24/ 4/ 17 et Lumière sur la ville, Montluçon –automne 2018 p.4 ]. Cela suppose un investissement financier, certes, mais aussi un accompagnement de la vie intérieure, et une réponse au besoin de rencontrer le Christ dans la prière. Les Mouvements de jeunes ont un rôle à jouer ici.
Les enjeux : Comment l’Eglise peut-elle permettre à des jeunes qui vivent dans une société « fluide », globalisée, interconnectée, de trouver un chemin pour aller à la rencontre du Christ ? L’Eglise a sans doute perdu cette capacité en occident avec la crise des vocations. Comment travailler à cet attachement au Christ dans une période de rupture dans la transmission de la Foi ? Les jeunes cathos sont bien de leur temps, mais ont l’impression que l’Eglise « n’ imprime plus » et subissent souvent une indifférence moqueuse. Comment les accueillir tels qu’ils sont et leur permettre de donner le meilleur d’eux-mêmes ?
À la moitié de ce Synode sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel, KTO propose une émission Spéciale interactive depuis Rome pour parler des orientations, du style, des moyens que ...