Dans la continuité de ses messages des années précédentes et de son message du 1er janvier dernier (à retrouver sur le site du Vatican), le Pape François plaide pour « une communication pleinement humaine. »
Constatant que « l’évolution de l’ I.A. modifie radicalement l’information, la communication, et certains fondements de la cohabitation civile et entraîne une perplexité qui oscille entre enthousiasme et désorientation », il s’interroge : « comment rester pleinement humain et orienter dans le bon sens la mutation culturelle en cours ? »
Certes, notre époque est riche en technique, mais pauvre en humanité.
L’homme est hypnotisé par un délire de toute puissance, mais séparé de tout lien social.
Il se veut un sujet totalement autonome, et il oublie son statut de créature.
L’extension technique peut rendre la communication hostile, ou peut être un instrument de service.
Entre de mauvaises mains, l’I.A. peut élaborer des scénarios négatifs, alors qu’elle peut aider aussi à comprendre.
La réalité peut se retrouver dissoute dans une série de données statistiques et nier ainsi l’unicité de chaque personne, alors qu’elle peut aussi mettre en relation des expériences.
L’I.A. peut servir les intérêts du marché ou d’un pouvoir, alors que l’information exige le visage, le regard, la compassion et le partage.
Elle fait planer le spectre d’un nouvel esclavage, alors qu’elle pourrait aider à conquérir la liberté.
Elle peut conditionner la pensée de tous, alors que tous doivent participer à l’élaboration de la pensée.
L’homme devient nourriture des algorithmes ou il nourrit son cœur de sagesse ?
« Le défi qui se présente à nous est de faire un saut qualitatif pour être à la hauteur d’une société complexe, multitechnique, pluraliste, multireligieuse et multiculturelle, avec la sagesse qui est don de l’Esprit Saint et qui permet de voir les choses avec le regard de Dieu. »
Rencontres autour du Livret de Carême :dans nos quartiers, nos villages ; un parcours sur le thème de la Mission, à partir des Actes des Apôtres ;
"Dans un monde troublé en recherche d’espérance, nous sommes invités, en ce temps de Carême, à être d’authentiques missionnaires à la suite des apôtres et à témoigner de la Joie qui nous habite. [...]Chacun est appelé à la même conversion que les apôtres : dépasser les limites de sa compréhension, de ses raisonnements, de ses convictions... et entrer dans le projet de Dieu pour son Eglise aujourd’hui." (Mgr Beaumont)
Rencontres autour du livret de Carême du Diocèse : le thème de cette année : Missionnaires à la suite des Apôtres (dates et lieux sur le blog et la feuille mensuelle).
Pour ceux qui n'ont pas de groupe : le vendredi à 17h 30 au centre paroissial à Commentry)
Conférences des Evêques d’Auvergne : sur Jésus. en direct sur la chaine YouTube de l’Institut Théologique d’Auvergne www.ita.catholique.fr les 21 , 28 février et les 6 et 13 mars . (ou en replay) à 19 H.
Les Conférences de Notre-Dame de Paris : cette année encore depuis St Germain l’Auxerrois à 16 h 30 ; sur KTO. 6 universitaires « interrogent » de célèbres penseurs et auteurs chrétiens des 2 derniers siècles : le dimanche 18 février, Léon Bloy ; le 25 , Paul Claudel ; le 3 mars, Ch Péguy ; le 10 , G. Bernanos ; le 17 , Joris-Karl Huÿsmans, le 24, Marie Noël. Autant de témoignages qui placent la vie sacramentelle au cœur de l’expérience chrétienne. L’art poétique, le récit nous feront rentrer dans le Mystère et nous donneront un autre regard sur l’Eglise, le monde, l’homme et Dieu.
KTO programme sa série de Carême, « la Foi prise au mot » les dimanches à 20 h 35 et nous donne rendez-vous sur les réseaux sociaux.
« Le Jour du Seigneur » les dimanches matins sur France 2 aura aussi une programmation spéciale « Ta Foi t’a sauvé », thématique de la confiance, du 18 février au 17 mars à 10h 30. Se connecter aussi sur www.lejourduseigneur.com et les réseaux sociaux.
Le site des Evêques de France et ceux des différents Diocèses(dont le nôtre !) offrent de nombreux dossiers sur ce temps fort du Carême.
Le Message de Carême du Pape François à retrouver sur le site du Vatican.
Des propositions de retraites « en ligne » sur www.careme.retraitedanslaville.org (Dominicains) sur le thème « votre peine se changera en joie », avec chaque jour méditations, prières ; on peut confier des intentions et partager avec les laïcs dominicains. Le site des Jésuites www.prieenchemin.org (du 14 fév au 24 mars : propose des topos pour questionner nos manières de vivre, une relecture audio et des méditations. Egalement : exercices spirituels avec St Ignace . S’inscrire au préalable.
La vie des moines et des moniales est partagée entre le travail et la prière. Chaque produit vendu profite à la communauté qui l’a conçu et fabriqué. Les abbayes comptent sur nous pour subvenir à leurs besoins ; mais n’oublions pas la dimension spirituelle dans laquelle moines et moniales travaillent.
Un vaste choix de plusieurs centaines de produits : épicerie, miels, confitures, hygiène, coffrets bien-être, tisanes, cires, bonbons, articles religieux, statues, livres, musique, décoration, magnets, sélections Noël, rayons enfants et jeunes… venant de plus de 200 communautés religieuses s’offre à nous. Découvrons-les sur les sites :
Nous pouvons lire dans la Constitution conciliaire Lumen Gentium :« L’Ancien et le Nouveau Testaments, et la Tradition, montrent avec clarté le rôle de MARIE dans l’économie du Salut et mettent peu à peu en une lumière toujours plus claire la figure de la Mère du Rédempteur.» ( N° 55) Et encore : «Elle est vénérée par l’Eglise avec une affection filiale comme une mère très aimante.» (N° 53) Cette vénération prend plusieurs formes (prières, pèlerinages, chants, liturgie …) Parmi les cantiques qui célèbrent Marie, la première en chemin fait un lien étroit avec le texte du Concile.
Marie, Tu nous entraînes à risquer notre oui aux imprévus de Dieu / Elle coopéra au Salut de l’homme dans la liberté de sa Foi et de son obéissance. (N° 56)
Joyeuse, Tu t’élances , prophète de Celui qui a pris corps en Toi. / Elle est proclamée bienheureuse par Elisabeth lorsqu’elle se porte en hâte vers elle. (N° 57)
Tu provoques le signe et l’ heure pour Jésus de Se manifester. / Aux noces de Cana , émue de compassion, elle provoque par son intercession le premier des miracles de Jésus. (N° 58)
Tu te tiens là , debout , au plus près de la Croix. / Elle resta fidèlement unie à son Fils … et se tint debout, acquiesçant à l’ immolation de la victime qu’elle avait engendrée. (N° 58)
Dès les commencements, Tu appelles l’ Esprit. / Nous voyons Marie implorer par ses prières le don de l’Esprit. (N° 59)
Tu précèdes, Marie, toute l’ humanité ; du Royaume accompli Tu es pierre précieuse . / Elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l’ univers. (N° 59)
Mais, ne nous trompons pas : « Ce culte diffère du culte d’adoration rendu à la Trinité … Les diverse formes de dévotion mariale doivent se tenir dans les limites d’une doctrine saine : les fidèles doivent se rappeler que la vraie dévotion ne consiste ni dans un sentimentalisme stérile , ni dans une certaine crédulité, mais qu’elle nous pousse à un amour de fils et à l’ imitation des vertus de Marie. » (N°66-67)
C’est le titre d’un livre paru en octobre dernier, où le Pape François donne ses « conseils pour une vie bonne ». L’ouvrage est composé de textes extraits de ses Encycliques, de différents discours, de ses méditations lors de la prière de l’Angelus, de ses homélies à la chapelle Ste Marthe, de ses messages pour les JMJ, de ses nombreuses rencontres avec les jeunes …
On y trouve : 15 règles pour mener une vie heureuse, les 3 langages de l’Evangile, les 3 conseils de l’Esprit Saint, les 3 ennemis du bien … des présentations simples, claires sur la joie, la Foi, la bienveillance, l’humilité, la vérité, la proximité, la sagesse, l’Espérance, la conversion, la sainteté, la contemplation, les « petits gestes », prendre des risques, rêver …
François veut nous convaincre, jeunes et moins jeunes, que l’existence de chacun peut révéler des trésors. Il nous met en garde contre les pièges qui nous guettent, nous invite aussi à contempler la beauté, et à partager le meilleur de nous-mêmes. « Tu es important, unique, merveilleux ! »
Le Pape François propose d’annoncer au monde à cette occasion cette bonne nouvelle, ce verset du
Psaume 92 « Ils portent encore des fruits dans la vieillesse ! »
Il reconnait, certes que cette affirmation « va à contre-courant de ce que le monde pense de cet âge de la vie ; et aussi de l’attitude résignée de certaines personnes âgés , qui avancent avec peu d’Espérance et sans plus rien attendre de l’avenir. » Alors :
La vieillesse, maladie ou bénédiction ?
Après un long chemin, des plans d’assistance des sociétés les plus développées ou des projets de vie ?
Une mise au rebut ou l’Espérance ?
De simples spectateurs dans le théâtre du monde ou des révolutionnaires de la tendresse ?
La faiblesse ou la « démilitarisation des cœurs » ?
C’est une évidence de retrouver les options de François qui met en avant « la conscience sage et humble dont le monde a tant besoin. » et cet autre trésor déposé chez les personnes âgées : « L’instrument le plus précieux qu’elles ont, et qui est le plus approprié à leur âge : celui de la prière qui peut contribuer à changer les cœurs. » Grands-parents et personnes âgées forment ainsi « la chorale permanente d’un grand sanctuaire spirituel . »
Le Pape termine son message (à retrouver en intégralité sur le site du Vatican) en nous rappelant à tous que « La visite aux personnes âgées seules est une œuvre de Miséricorde de notre temps ! »
« L’histoire de l’évangélisation commence par une recherche passionnée du Seigneur qui appelle et veut engager avec chaque personne, là où elle se trouve, un dialogue d’amitié. »
Dans son message pour cette Journée, le Pape François raconte d’abord l’expérience des Apôtres :«L’amitié avec le
Seigneur, Le voir guérir les malades, manger avec les pécheurs, nourrir les affamés, s’approcher des exclus, toucher les personnes impures, s’identifier aux nécessiteux, inviter aux Béatitudes, enseigner d’une manière nouvelle, laisse une empreinte indélébile capable de susciter l’étonnement et une joie expansive et gratuite qui ne peut être contenue.» Nous trouvons dans Les Actes des Apôtres des exemples de cette expérience : Actes 1, 15 ; 2, 14 ; 2, 38 ; 3, 6 ; 10, 9 ; 10, 44 ; 15, 7 …
Les difficultés et les obstacles n’ont pas manqué, mais ils furent poussés à transformer tout désagrément, toute contrariété en opportunité pour la mission.»
Qu’en est-il pour nous, aujourd’hui ? «La Parole nous donne l’audace nécessaire pour nous tenir debout et chercher de façon créative toutes les manières possibles de vivre la compassion, ce sacramental de la proximité de Dieu avec nous, qui n’abandonne personne au bord du chemin.» Alors, faisons nôtre cette conviction retenue par François comme thème de la Journée des Missions : « Il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu . » (Actes 4, 20) Le Pape nous renvoie à deux de ses Encycliques : la joie de l’Evangile n° 275 et 279 ; et Fratelli tutti n° 36, 67, 68, 97, 140. Nous souvenir du témoignage missionnaire que nous ont laissé tant de personnes, y compris dans notre Diocèse, dans notre Paroisse, va raviver notre courage et nous pousser à prier avec insistance « le Maître de la moisson. »
Cette Journée est aussi l’occasion de (re)découvrir les Œuvres Pontificales Missionnaires. Depuis 1926, chaque Eglise particulière manifeste sa communion avec toutes les autres, notamment par une collecte à la mesure de sa charité. Le produit de cette quête est reversé aux OPM qui le redistribuent aux 1 500 diocèses les plus démunis dans le monde. Les besoins sont immenses pour la catéchèse, la formation des prêtres, la construction de chapelles et d’églises, la solidarité … Plus de précisions www.opm-france.org
Chaque année depuis la publication de Laudato si’ (en mai 2015), le 1er septembre est pour les Chrétiens une Journée mondiale de prière pour la sauvegarde de la Création, avec laquelle commence le Temps de la Création qui se termine le 4 octobre, fête de St François d’Assise.
Vers un désastre irréversible ? Le Pape François nous alerte : «La désintégration de la biodiversité, l’augmentation vertigineuse des désastres climatiques, l’impact inégal de la pandémie actuelle sur les plus pauvres et les plus fragiles sont des sonnettes d’alarme face l’avidité effrénée de la consommation… Les forêts disparaissent, le sol est érodé, les déserts avancent, les mers deviennent acides, les tempêtes s’intensifient… » La canicule canadienne et les inondations récentes en Allemagne, Belgique, Autriche ont rendu bien concrets le changement climatique et ses conséquences dramatiques sur la vie des populations.
Nous sommes à un carrefour :« La pandémie nous a aussi amenés à redécouvrir des styles de vie plus simples et plus durables …Nous devons profiter de ce moment décisif pour mettre fin à des activités superflues et destructrices, et cultiver des valeurs, des liens et des projets génératifs. »
Nous sommes tenus de réparer :« Nous sommes à court de temps, comme nos enfants et les jeunes nous le rappellent.. Il faut faire tout ce qui est possible pour limiter l’augmentation de la température moyenne globale… restaurer la biodiversité est crucial. »
Il n’y a pas de petites mesures ! En de nombreux lieux, des groupes, associations, des villes, des familles, ont compris la nécessité de transformer leurs pratiques quotidiennes pour mieux vivre en harmonie avec la Nature. Le journal La Croix, nos hebdos et mensuels catholiques s’en font régulièrement l’écho. On peut retrouver dans les archives de KTO une émission passionnante : les Chrétiens face à l’urgence écologique (22 février 2021). L’explorateur J-L Etienne encourage ainsi chaque jeune : «Continue de rêver ! Le talent et l’ambition se révèlent quand l’énergie créative est mise en route : la vie est un champ d’exploration infini.»
Un appel à aller encore plus loin : «La crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure … Vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse ; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne. » (Laudato si’ § 217)
A consulter aussi sur le site du Vatican (lien page d’accueil de ce blog) : la prière commune pour la terre et l’humanité, 24 mai 2020, rubrique « prières » et les messages du Pape pour les Journées mondiales de prière pour la sauvegarde de la Création, rubrique « messages pontificaux »
À l'occasion de la publication de sa lettre apostolique Patris corde, le pape François a proclamé une année saint Joseph jusqu'au 8 décembre 2021. Cet épisode de La foi prise au mot est une o...
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« Que la bouche exprime ce qui déborde du cœur ! »
Tel est le souhait formulé par le Pape François le 8 décembre 2020 pour la publication de la Lettre Apostolique « Patris corde » avec un cœur de père (1), à l’occasion de 150 ème anniversaire de la Déclaration de Saint Joseph commePatron de l’Eglise Universelle.
Le but de cette Lettre ? : « Faire grandir l’amour envers ce grand Saint, pour être poussés à implorer son intercession et pour imiter ses vertus et son élan. »
Des citations de Matthieu et de Luc mettent en relief la figure de Joseph. Puis nous trouvons un rappel des messages des prédécesseurs du Pape(2), qui confie que ses réflexions ont mûri pendant la période de pandémie : « nous pouvons tous trouver en Joseph l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne , discrète et cachée, un intercesseur, un soutien et un guide dans les moments de difficultés. »
Le Pape nous brosse un portrait de Saint Joseph en 7 points, en prenant soin de nous indiquer comment ces facettes peuvent éclairer nos vies aujourd’hui.
1/ Un père aimé : « il se mit au service de tout le dessein du Salut … et a toujours été aimé par le peuple chrétien ; des invocations particulières lui sont adressées tous les mercredis , et spécialement pendant le mois de mars. »
2/ Un père dans la tendresse : « Joseph a vu Jésus grandir jour après jour … et Jésus a vu en Joseph la tendresse de Dieu … Joseph nous enseigne qu’avoir Foi en Dieu comprend également le fait de croire qu’Il peut agir à travers nos peurs, nos fragilités, notre faiblesse »
3/ Un père dans l’ obéissance : « Dans chaque circonstance de sa vie , Joseph a su prononcer son FIAT, tout comme Marie à l’ Annonciation, et comme Jésus à Gethsémani »
4/ Un père dans l’ accueil : « Bien des fois, des événements dont nous ne comprenons pas la signification surviennent dans notre vie. Notre première réaction est très souvent celle de la déception et de la révolte. Joseph laisse de côté ses raisonnements pour faire place à ce qui arrive et il l’accueille … Ce qui nous invite à accueillir les autres sans exclusion, tels qu’ils sont, avec une prédilection pour les pauvres. »
5/ Un père au courage créatif : « L’Evangile montre comment, malgré l’arrogance et la violence des dominateurs terrestres, Dieu trouve toujours un moyen pour réaliser Son plan de Salut, à condition que nous ayons le courage créatif du charpentier de Nazareth qui sait transformer un problème en opportunité …C’est pourquoi St Joseph est invoqué comme protecteur des miséreux, des nécessiteux, des exilés, des affligés, des pauvres, des moribonds. »
6/ Un père travailleur : « Le travail est une occasion de réalisation pour ce noyau originel qu’est la famille … La perte du travail , en augmentation à cause de la pandémie , doit être un rappel à revoir nos priorités . Implorons St Joseph travailleur pour que nous puissions trouver des chemins qui nous engagent à dire : aucun jeune, aucune personne, aucune famille sans travail ! »
7 : Un père dans l’ombre : « Etre père signifie introduire l’enfant à l’expérience de la vie , à la réalité . .. Le bonheur de Joseph n’est pas dans la logique du sacrifice de soi, mais du don de soi … Exercer la paternité : il ne s’agit jamais d’un exercice de possession, mais d’un signe qui renvoie à une paternité plus haute. »
Dans une prière finale, le Pape implore de Saint Joseph la Grâce des Grâces : notre conversion. Joignons-nous à lui, plus spécialement durant le Jubilé ouvert le 8 décembre 2020.
Contenu intégral à découvrir sur le site du Vatican, rubrique « lettres apostoliques, 2020, décembre
Pie IX, Pie XII, Paul VI, Jean-Paul II. On trouve aussi de références à La joie de l’Evangile, Benoît XVI et le Catéchisme de l’Eglise Catholique.
Tout le monde garde imprimée dans sa mémoire l’image du Pape François, donnant sa bénédiction Urbi et Orbi, face à la Place Saint Pierre, déserte sous la pluie battante. C’était le 27 mars 2020. Quelques jours après, Austen Ivereigh (1) recueille lors d’une interview les pensées du Pape sur les obstacles et les opportunités que la crise sanitaire révélait. Après de nombreux échanges, François accepte l’idée de présenter sa réflexion dans un livre pour grand public.2
Le Pape s’intéresse avant tout à la dynamique de la conversion nécessaire pour entrer dans l’avenir « post-Covid » L’ouvrage est divisé en 3 parties (voir – choisir – agir – qui rappelle la méthode de l’Action Catholique) :
Regarder la réalité : les souffrances vécues « aux périphéries »
Distinguer ce qui construit, humanise, de ce qui détruit ;
Proposer des mesures concrètes pour agir différemment.
Ce qui conduit également à approfondir : comment construire l’unité à partir des tensions ? (C’est le processus de la Synodalité ) ; comment prendre conscience d’être le peuple de Dieu ? comment acquérir la conviction que le changement ne vient pas d’en haut ?
Tout au long des pages, François développe des thèmes qui lui sont chers ; on les retrouve dans La joie de l’Evangile, Laudato si’, Fratelli tutti, ses homélies et discours, ses messages aux jeunes … :
Mythe d’autosuffisance, culture du service, « myopie existentielle », peur, écologie intégrale, signes des temps, repenser l’économie, « conscience isolée », « spirale vicieuse d’antagonisme mutuel », dialogue, proximité, populismes, valeurs-clés de la vie humaine, d o c t r i n e s o c i a l e de l’ E g l i s e . Le Pape pressent même que « certains seront irrités d’entendre un pape revenir sur ces sujets » !
« Dans toutes nos Covid personnelles, à chaque temps d’arrêt, c’est ce qui doit changer qui nous est révélé… Quel est le plus grand fruit d’une Covid personnelle ? Je dirais la patience, saupoudrée d’un sens de l’humour. » Et c’est en toute humilité, et en toute sincérité qu’il nous confie une relecture de 3 événements, ses « Covid personnelles » (maladie, déracinement, isolement) et une expérience vécue d’accompagnement des jeunes Cartoneros. Le tout, émaillé bien sûr de nombreuses citations bibliques.
Où pourrait-on trouver Dieu ? A cette question que beaucoup se posent, François répond par un mot : D é b o r d e m e n t . Rien à voir avec un concept ; il s’agit de « la Miséricorde de Dieu qui éclate, brise les codes traditionnels, bouleverse nos rôles et nos pensées … L’idée que nous pourrions sortir meilleurs de cette crise me remplit d’Espérance. Mais il nous faut voir clair, bien choisir et agir correctement. »
1 Journaliste britannique, membre associé de l’institut d’histoire de l’Eglise contemporaine à l’université d’Oxford.
Un temps pour changer, Ed. Flammarion, décembre 2020
La dernière Encyclique du Pape François vient d’être signée à Assise, pour la fête de Saint François. Il nous l’offre à notre réflexion pour que « face aux manières diverses et actuelles d’éliminer ou d’ignorer les autres, nous soyons capables de réagir par un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale qui ne se cantonne pas aux mots. »
Ces deux pôles de fraternité et d’amitié sociale ne sont en rien des concepts purement théoriques ; ils s’articulent autour de grandes lignes : un désir universel de plus d’humanité, la nécessité d’un dialogue patient entre personnes généreuses, et l’option pour les pauvres. C’est un « programme » très concret de vie personnelle et de vie en société.
On y reconnaît l’influence d’un document sur la fraternité, la paix mondiale et la coexistence commune présenté avec le Grand Iman Ahmad le 4 février 2019 : «Dieu a créé tous les êtres humains égaux en droits, en devoirs et en dignité, et les a appelés à coexister comme des frères entre eux. »
Parmi les autres sources d’inspiration : M. Luther King, Desmond Tutu, Gandhi, Charles de Foucauld … et la Parabole du Bon Samaritain.
Le texte intégral peut se consulter sur le site de la Conférence des Evêques de France (lien sur la page d’accueil de ce blog), ainsi que les premiers commentaires de Mgr Aupetit, Archevêque de Paris ; Mgr de Moulins-Beaufort (Président de la CEF) ; du P. Feroldi, directeur du Service national pour les relations avec les Musulmans ; du P. Catta, directeur du Service national famille et société. D’autres vont suivre, ainsi que dans nos magazines habituels.
« Rêvons, conclut le Pape François, en tant qu’une seule et même humanité, comme des enfants de cette même terre, chacun avec la richesse de sa Foi ou de ses convictions, chacun avec sa propre voix, tous frères ! » Tout sauf une fuite de la réalité ou une utopie irréalisable …
« La dévotion à Marie n’est pas une bonne manière spirituelle, elle est une exigence de la vie chrétienne. En regardant vers La Mère, nous sommes encouragés à laisser tant de boulets inutiles et à retrouver ce qui compte. » (Pape François)
Marie , femme de l’ écoute : Toute pétrie de la Parole de Dieu, elle sait garder dans son cœur le passage de Dieu dans la vie de Son peuple. Etonnée, certes, par les paroles de l’Ange à l’Annonciation, elle reste disponible. Elle se fie à Dieu, elle a confiance en Sa Miséricorde.
Qu’elle nous aide à demeurer dans une écoute attentive de la Voix du Seigneur, et à l’écoute du monde dans lequel nous vivons, nous qui sommes si souvent enfermés dans nos sécurités et nos projets personnels !
Elle nous tourne vers le Père avec patience ; nous laissons-nous surprendre par Dieu ?
Marie , femme de la décision : Elle ne comprend pas tout au début, car jamais elle n’aurait imaginé que Dieu l’aurait appelée, elle, à faire de si grandes choses … Recevant des éclaircissements, elle accepte de poursuivre le chemin et va de l’avant. Son Fiat de l’Annonciation sera le premier de beaucoup de OUI prononcés dans les moments joyeux comme dans les moments douloureux, car elle est remplie de l’Esprit Saint.
Qu’elle illumine nos esprits et nos cœurs pour que nous répondions, sans hésitations, à notre vocation, sans jeter l’éponge dès que les problèmes apparaissent !
Elle nous conduit, avec tendresse, à son Fils qui nous demande fidélité. Quelle est notre réponse ?
Marie, femme de l’ action : Au moment de la Visitation, elle accomplit un geste de charité en partant en toute hâte chez Elisabeth. Elle entonne son chant de louange et d’action de grâce, car tout est don de Dieu.
Qu’elle nous apprenne à nous hâter d’apporter l’amour de son Fils et la joie de l’Evangile, à semer l’Espérance et la fraternité, et à dire merci, même si c’est difficile !
Elle appelle sur nous l’Esprit Saint, notre force. Comment accueillons-nous ce don ?
Après avoir souligné, pour l’Eglise, « le devoir de scruter à tout moment les signes des temps et de les interpréter à la lumière de l’ Evangile, la Constitution GAUDIUM ET SPES affirme que «mû par la Foi et se sachant conduit par l’Esprit du Seigneur qui remplit l’univers, le peuple de Dieu s’efforce de discerner dans les événements, les exigences et les requêtes de notre temps, auxquels il participe avec les autres hommes, quels sont les signes véritables de la présence ou du dessein de Dieu. » (1)
C’est dans cette ligne que notre Evêque nous délivrait ces messages pour Pâques : « Nous devons faire mémoire des moments forts, parfois douloureux de notre vie, où nous avons refusé de nous laisser abattre par la fatalité, où nous nous sommes battus pour remonter la pente… Nous sommes invités à l’Espérance. Comme il est d’actualité cet appel de Saint Jean Paul II lors de son élection : N’AYEZ PAS PEUR ! … Sans occulter les drames humains qui se déroulent en ces jours, avec grand respect pour ceux qui souffrent, ne renonçons pas à témoigner de tous les signes de Résurrection qui viennent contredire tous les prophètes de malheur ! Accueillons une réalité que nous n’avons pas choisie et qui vient bousculer l’équilibre de notre vie, pour un plus grand bien, pour que le monde sorte vainqueur d’une pandémie qui menace la vie humaine. Croyons que dans les efforts déployés, dans les gestes de fraternité vécus au quotidien dans la simplicité de la proximité, s’exprime ce qu’il y a de plus beau en l’homme ! » (2)
Comment dire notre reconnaissance aux scientifiques qui partagent avec humilité la complexité de leur savoir ; aux médias qui acceptent de prendre les vérités du moment pour ce qu’elles sont ; aux contributeurs aux réseaux sociaux qui organisent l’entraide au lieu d’amplifier l’angoisse ; aux politiques qui ont le courage de faire passer les besoins de la population avant les exigences du marché ; aux personnels soignants, employés des supermarchés, agents d’entretien, transporteurs, forces de l’ordre, jeunes volontaires, personnels des EHPAD, chefs d’entreprises, initiateurs de cagnottes en lignes, aux enseignants, aux parents … ?
Mgr Percerou a tenu à rendre un hommage particulier aux agriculteurs de l’Allier : « Vous avez su vous mobiliser pour que la chaîne de l’alimentation ne soit pas interrompue … A nous d’être à vos côtés en ayant soin de privilégier vos productions locales. »(2)
Une contagion solidaire, certes … Pourvu que ça dure ! Véronique Fayet, Présidente du Secours Catholique, nous appelle quant à elle, à «nous mettre en ordre de bataille pour soutenir les populations marginales et les associations qui ont besoin d’être accompagnées … Nos destins sont intiment liés. Chacun chez soi ne veut pas dire chacun pour soi ! … L’heure est venue de promouvoir une révolution fraternelle ! »
Dans ses chroniques, notre Evêque nous a offert de belles méditations sur les vertus théologales : « L’heure est à la charité et nous invite à nous ouvrir à Dieu et à nos frères contre toute tentative de repli apeuré sur notre sécurité personnelle . .. L’heure est à l’Espérance : n’est-ce pas l’Esprit Saint qui suscite en chacun de nous ce qu’il a de meilleur pour que, malgré l’épreuve et les inquiétudes, le Royaume de Dieu se construise dans une fraternité plus forte que tout ce qui cherche à l’anéantir ? … L’heure est à la Foi : la pandémie vient interroger la mondialisation, notre modèle économique, la manière dont nous vivons en société, et dont nous, les Catholiques, témoignons de notre Foi. Nous nous pensions tout puissants…Un virus renverse nos certitudes et nous rappelle notre fragilité et notre finitude.»(2)
Sans lieux de rassemblements (11 dimanches sans messes en paroisse), beaucoup de chrétiens découvrent la notion d’Eglise domestique qui vise à donner des ressources, à nourrir la vie chrétienne au niveau de la famille. Soulignons ici les efforts des publications catholiques, de RCF, KTO, d’innombrables mouvements d’Eglise. Notre diocèse, les Sanctuaires de Lourdes, Foyers de Charité … ont publié des neuvaines. Remercions chaleureusement notre Curé qui a mis en ligne dès le 15 mars ses homélies sur ce blog. Dans celle du 3 mai, il nous transmet l’appel à la conversion de Saint Pierre ; face au Bon Pasteur, il nous invite à nous poser ces questions : « avec qui allons-nous avancer ? Ma vocation, quelle est-elle ? Comment répondre aux promesses de mon Baptême ? Quel appel le Seigneur
m’adresse –t –Il personnellement ? Comment apporter mes talents, donnés par le Seigneur, à l’Eglise et à me frères ? » La situation que nous vivons est l’occasion de redécouvrir que l’Eucharistie est célébrée pour la multitude qui n’est pas seulement l’assemblée présente physiquement, ou même l’ensemble des Chrétiens, mais l’humanité toute entière.
Chacun de nous garde vivante cette image du Pape François, seul , face à la Place Saint Pierre battue par la pluie au soir du 27 mars . «Le Seigneur nous exhorte à retrouver la vie qui nous attend, à regarder vers ceux qui nous sollicitent, à reconnaître et stimuler la Grâce qui nous habite . .. De cette colonnade qui embrasse Rome et le monde, que descende sur vous, comme une étreinte consolante, la Bénédiction de Dieu ! »
Pour conclure, méditons ces mots de François prononcés le dimanche de la Divine Miséricorde : «Nous nous découvrons précieux dans nos fragilités. Nous découvrons que nous sommes comme de très beaux cristaux, fragiles et en même temps précieux. Et si comme le cristal, nous sommes transparents devant le Seigneur, Sa Lumière, la lumière de la Miséricorde, brille en nous, et à travers nous, dans le monde. C’est pourquoi il nous faut exulter de joie, même si nous devons être affligés un peu de temps encore, par toutes sortes d’ épreuves ! (3)
Pour la 57ème Journée mondiale de prière pour les Vocations (3 mai 2020), le Pape François a estimé que les paroles qu’il avait offertes aux prêtres le 4 août 2019 (pour le 160ème anniversaire de la mort du Saint Curé d’Ars) pouvaient être adressées à tout le peuple de Dieu. Sur fond du récit de la tempête sur le Lac de Tibériade, François développe 4 thèmes où il établit des parallèles entre cette expérience vécue par les Disciples avec Jésus et nos propres existences.
La gratitude : « naviguer vers le juste cap n’est pas une tâche qui relève de nos seuls efforts, et ne dépend pas seulement des parcours que nous choisissons de faire. La réalisation de nous-mêmes et de nos projets de vie n’est pas le résultat mathématique de ce que nous décidons dans un moi isolé : C’est le Seigneur qui nous accompagne sur le chemin de notre vocation. »
Le courage :« Ce qui nous empêche de marcher, ce sont les fantômes qui s’agitent dans notre cœur quand nous sommes appelé à embrasser un état de vie (mariage, sacerdoce ordonné, vie consacrée). De nombreuses considérations, justifications, calculs, nous font perdre l’élan, nous troublent et nous paralysent. Le Seigneur nous rassure : N’aie pas peur, je suis avec toi ! »
La fatigue : « Toute vocation comporte un engagement. Le Seigneur veut nous rendre capables de prendre en main notre vie pour la mettre au service de l’Evangile dans les modes concrets et quotidiens qu’Il nous indique. .. Il nous donne l’élan nécessaire pour vivre notre vocation avec joie et enthousiasme. »
La louange : « Elle veut être l’invitation à cultiver le comportement intérieur de Marie : elle a fait de sa vie un éternel chant de louange au Seigneur. »
C’est Marie que le Pape implore : qu’elle intercède pour nous pour que
chacun découvre avec gratitude l’appel que Dieu lui adresse ;
trouve le courage de dire OUI
et de vaincre la fatigue ;
offre sa vie comme cantique de louange pour Dieu et le monde entier !
2 sites à consulter : celui du Vatican(rubrique messages) et www.vocations.cef.fr
En conclusion du Jubilé de la Miséricorde, le Pape François avait demandé que l’on pense à « un dimanche entièrement consacré à la Parole de Dieu, pour comprendre l’inépuisable richesse qui provient de ce dialogue constant de Dieu avec Son peuple. »
Le 30 septembre 2019, en la Mémoire Liturgique de Saint Jérôme, grand traducteur de la Bible, au début du 1 600ème anniversaire de sa mort, le Pape a rendu publique la Lettre Apostolique « Aparuit illis» qui établit le 3ème dimanche du temps ordinaire Dimanche de la Parole de Dieu. (En 2020, ce sera le 26 janvier)
Mgr Dubost fait ce commentaire : « On ne retiendra probablement que le 3ème des 15 articles, mais on risque de manquer ce qui explique la décision du Pape et qui au cœur de son message : le bonheur auquel nous sommes appelés et notre salut . »
François reconnaît que « Vatican II a donné une grande impulsion à la redécouverte de la Parole de Dieu grâce à la Constitution Dei Verbum [18 novembre 1965] (1), réactualisée par l’Exhortation Apostolique de Benoît XVI Verbum Domini, « enseignement incontournable pour nos communautés »(2)
« La Bible ne peut être seulement le patrimoine de quelques uns, encore moins une collection de quelques privilégiés ! Elle appartient au peuple convoqué pour l’écouter et se reconnaître dans cette Parole. » Alors, que faisons-nous de la Bible ? C’est la question de fond …
« Les Pasteurs ont à la rendre accessible à leur communauté … L’homélie, pour beaucoup de fidèles, est l’unique occasion pour saisir la beauté de la Parole et de la voir se référer à leur vie. Il s’agit, pour le prédicateur, de « parler avec son cœur pour atteindre le cœur des personnes qui écoutent, pour exprimer l’essentiel qui est reçu et produit du fruit. »
Quant aux Catéchistes, « il est souhaitable pour eux (elles) de ressentir l’urgence de se renouveler à travers la familiarité et l’étude des Saintes Ecritures. » (N° 5)
François présente ensuite le Christ comme « le premier exégète » sur la route d’Emmaüs (N° 6) « Les Ecritures n’appartiennent pas à la mythologie, mais à l’histoire et se trouvent au centre de la Foi des disciples. » (N° 7). Il va monter aussi combien « le rapport entre l’Ecriture Sainte et l’Eucharistie est inséparable … C’est un besoin d’entrer constamment en confiance avec l’Ecriture, sinon le cœur reste froid et les yeux frappés d’in nombrables formes de cécité. » (N°8) Il souligne « le rôle fondamental de l’ Esprit Saint qui continue Son action pour que chaque croyant en fasse sa norme spirituelle. » (N° 9 et 10)
Après avoir rappelé « la Tradition vivante de l’ Eglise qui transmet de génération en génération le Livre Sacré comme la règle suprême de la Foi » (N° 11), le Pape explique comment l’Ancien et le Nouveau Testaments « concernent l’ a u j o u r d’ h u i de celui qui se nourrit de cette Parole (N° 12) « qui a la certitude de « l’ Espérance » qu’elle contient et s’ouvre à la Charité. » (N°13)
Sur ce chemin d’accueil de la Parole, « Marie nous accompagne, elle qui a cru en l’accomplissement de ce que le Seigneur lui avait dit » (N° 15). Et citant Dt 30,14, le Pape souhaite « que grandisse l’ assiduité familière avec les Ecritures ! » C’est ce à quoi nous invitent aussi le Projet Pastoral Diocésain, les groupes de Carême, le groupe biblique. Et par anticipation, chaque confirmand a reçu récemment un exemplaire des Evangiles.
Guide de lecture par R. Moreau Ed. Artège août 2012
La Documentation Catholique n° 2460, Ed. Bayard.
On peut aussi se référer à : Un Dieu qui parle ! M. Hubaut ; le Cerf sept 2010 et à Youcat Bible, pour les
jeunes, préfacée par le Pape François, enrichie de nombreux témoignages et conseils de lecture ; le Cerf avril 2016
Texte intégral sur le site du Vatican (rubrique Lettres)
« N’aie pas peur ! »c’est la parole de l’Evangile portée par les émissions du Jour du Seigneur du 1er au 22 décembre. Dès 10 h 30, 4 magazines aborderont l’exclusion sociale, la politique, l’écologie, l’enfant à naître. Comment garder confiance dans notre monde d’aujourd’hui ? Les 4 dimanches de l’Avent, les messes télévisées auront lieu dans des églises placées sous le patronage de Notre-Dame.
A découvrir : la nouvelle plateforme de vidéo chrétienne sur www.vodeus.tv ; 2 000 contenus vidéos, en accès gratuit du patrimoine du Jour du Seigneur (très nombreux thèmes, dossiers documentaires, DVD …)
Le hors-série de Prions en Eglise, Noël 2019, nous accompagnera tout au long de l’Avent avec les Evangiles des dimanches qui orientent notre prière entre veille et conversion, guérison et salut.
Sans oublier les pages spéciales de nos hebdos et mensuels habituels, les sites accessibles par les liens de la page d’accueil de notre blog paroissial.
C’est le thème retenu pour la 3ème Journée mondiale des Pauvres du 17 novembre 2019. Ces paroles du Psaume 9 sont d’une actualité surprenante. La situation des pauvres qui « subissent l’arrogance de ceux qui les oppriment » est faite d’Espérance perdue devant les injustices, de souffrances et de précarité. Depuis la composition de ce psaume, « les siècles passent … et tout se passe comme si l’expérience de l’Histoire ne nous enseignait rien» déplore le Pape François dans son message.1 Il énumère les nombreuses formes de nouveaux esclavages : « familles contraintes de quitter leurs terres, orphelins exploités brutalement, jeunes qui se voient refuser l’accès au travail en raison de politiques économiques aveugles, victimes de la violence et de la prostitution humiliées, immigrés à qui la solidarité et l’égalité sont refusées, personnes sans abri et marginalisées … »
Nous pouvons ajouter à cette sombre litanie tous ceux qui se sentent désemparés face aux outils numériques, difficultés qui peuvent entraîner des conséquences dramatiques. C’est pourquoi Emmaüs, qui a déjà accompagné 37 000 personnes depuis 2103 recherche des bénévoles pour se déployer sur notre territoire 2
Le Pape a même une image très dure pour dénoncer les complices de scandales qui « traitent les pauvres qui cherchent dans les déchetteries de quoi se nourrir ou s’habiller comme des ordures …ils sont perçus comme des menaces, des parasites … »
Le contexte décrit par le Psaume est empreint de tristesse et d’amertume. Mais « il offre une belle définition du Pauvre : Il EST CELUI QUI FAIT CONFIANCE AU SEIGNEUR, car il connaît son Seigneur, chacun ayant une relation personnelle d’affection at d’amour avec l’autre… Dans les Ecritures, le Seigneur est Celui qui écoute, intervient, protège, défend, rachète, sauve … »
François rappelle que les Béatitudes débutent par cette expression : « Heureux, vous les Pauvres ! » et que « la vocation de l’Eglise est de ne faire sentir à personne qu’il est étranger ou exclu. » Le Pape va évoquer aussi la figure d’un grand apôtre des Pauvres, celle de Jean VANIER qui nous a quittés en mai dernier : « Avec son enthousiasme, il a su rassembler autour de lui de nombreux jeunes, hommes et femmes, qui, avec un engagement quotidien, ont donné de l’amour et redonné le sourire à tant de personnes faibles et fragiles, en leur offrant une véritable arche de salut contre l’exclusion et la solitude ... Les Pauvres acquièrent de l’Espérance réelle quand ils reconnaissent chez nous un acte d’amour gratuit qui ne cherche pas à être récompensé. »
« Ce dont les Pauvres ont vraiment besoin va au-delà du plat chaud que nous leur proposons ; ils ont besoin de nos mains pour se relever , de nos cœurs pour ressentir à nouveau la chaleur de l’affection , de notre présence pour vaincre la solitude ; ils ont simplement besoin d’ amour . » Que personne ne se sente privé de proximité et de solidarité ! »