La première en chemin …
Nous pouvons lire dans la Constitution conciliaire Lumen Gentium : « L’Ancien et le Nouveau Testaments, et la Tradition, montrent avec clarté le rôle de MARIE dans l’économie du Salut et mettent peu à peu en une lumière toujours plus claire la figure de la Mère du Rédempteur.» ( N° 55) Et encore : «Elle est vénérée par l’Eglise avec une affection filiale comme une mère très aimante.» (N° 53) Cette vénération prend plusieurs formes (prières, pèlerinages, chants, liturgie …) Parmi les cantiques qui célèbrent Marie, la première en chemin fait un lien étroit avec le texte du Concile.
Marie, Tu nous entraînes à risquer notre oui aux imprévus de Dieu / Elle coopéra au Salut de l’homme dans la liberté de sa Foi et de son obéissance. (N° 56)
Joyeuse, Tu t’élances , prophète de Celui qui a pris corps en Toi. / Elle est proclamée bienheureuse par Elisabeth lorsqu’elle se porte en hâte vers elle. (N° 57)
Tu provoques le signe et l’ heure pour Jésus de Se manifester. / Aux noces de Cana , émue de compassion, elle provoque par son intercession le premier des miracles de Jésus. (N° 58)
Tu te tiens là , debout , au plus près de la Croix. / Elle resta fidèlement unie à son Fils … et se tint debout, acquiesçant à l’ immolation de la victime qu’elle avait engendrée. (N° 58)
Dès les commencements, Tu appelles l’ Esprit. / Nous voyons Marie implorer par ses prières le don de l’Esprit. (N° 59)
Tu précèdes, Marie, toute l’ humanité ; du Royaume accompli Tu es pierre précieuse . / Elle fut exaltée par le Seigneur comme Reine de l’ univers. (N° 59)
Mais, ne nous trompons pas : « Ce culte diffère du culte d’adoration rendu à la Trinité … Les diverse formes de dévotion mariale doivent se tenir dans les limites d’une doctrine saine : les fidèles doivent se rappeler que la vraie dévotion ne consiste ni dans un sentimentalisme stérile , ni dans une certaine crédulité, mais qu’elle nous pousse à un amour de fils et à l’ imitation des vertus de Marie. » (N°66-67)