« Je  vous  salue,  Marie  … »

Après une méditation inédite du Pape François  sur le   Notre  Père   (Editions Bayard  2017),  Marco POZZA, docteur en théologie, aumônier de la prison de Padoue et commentateur régulier de l’Evangile à la TV italienne, a publié un an après chez le même éditeur un autre précieux petit livre où le Pape illumine chaque verset du  Je vous salue, Marie.

          Marie y est présentée comme  « un chef d’œuvre du Père :  en elle nous voyons ce qui arrive à un être humain quand  il  accueille  pleinement l’ Esprit Saint : la personne devient  une  splendeur  de  bonté,  d’amour,  de  beauté. »

          C’est pourquoi les chrétiens s’adressent à elle depuis toujours  comme à un refuge, comme à celle qui « indique  toujours  le  Seigneur  et  invite à Lui faire une confiance aveugle dans les situations les plus embrouillées. »

          En regardant Marie, François souhaite réfléchir avec nous sur trois réalités :  « Dieu  surprend,  Dieu  nous  demande  fidélité,  Dieu  est  notre force. »

        « Marie nous protège de la maladie corrosive qui consiste à  être des orphelins spirituels, elle nous donne la chaleur maternelle qui permet que rien ni personne n’éteigne au sein de l’Eglise  la  révolution  de  la  tendresse  inaugurée  par son  Fils . »

         Dans un acte de vénération, le Pape demande à Marie de nous aider à ne pas perdre le sens de notre chemin sur cette terre  et  de nous conduire vers la Miséricorde du Père. Il va s’attarder lors de son entretien sur l’attitude de Marie à un moment crucial : sa présence au pied de la Croix : « elle se tenait, simplement  elle était là dans l’obscurité la plus épaisse, mais elle se tenait … Puis, à la Pentecôte, au premier jour de l’Eglise, au milieu de cette communauté de disciples si fragiles, elle nous a enseigné la vertu de l’attente, même quand tout paraît privé de sens. »   La méditation se termine, en 20 pages, par un commentaire du discours le plus long de Marie,  « né  du  désir  de  prier  en  louant  Dieu,  où  elle  chante  sa  petitesse :  le  Magnificat. » 

         Plus spécialement encore durant le mois d’octobre, nous prierons avec Marie dans toutes les églises de notre paroisse.