C’est Saint Jean-Paul II qui eut l’initiative de cette Journée en 1997. Chaque année, le jour de la fête de la Présentation de Jésus au Temple, le Pape François dessine, dans son homélie, les contours de le vie consacrée. Arrêtons-nous sur une disposition qu’il avait retenue récemment, la patience, indispensable pour les personnes consacrées, mais tout aussi nécessaire pour nous tous. S’inspirant de Syméon et Anne, François nous dit :
« La patience n’est pas une simple tolérance des difficultés ou un support fataliste des adversités. Ce n’est pas un signe de faiblesse ; elle est la force d’âme qui nous rend capables de supporter le poids des problèmes personnels et communautaires, qui nous fait accueillir la diversité de l’autre, nous fait persévérer dans le bien, même quand tout semble inutile, qui nous fait rester en chemin quand l’ennui nous assaille. »
« Il peut arriver, dans notre vie de communauté, que l’Espérance s’use à cause de nos attentes déçues. Nous devons attendre avec confiance les temps et les manières de Dieu. Il est fidèle à Ses promesses. Se rappeler cela permet de repenser les parcours, de revigorer les rêves, sans céder au découragement. »
« Les relations humaines ne sont pas toujours pacifiques, spécialement quand il s’agit de partager un projet de vie et une activité apostolique. Parfois naissent des conflits et on ne peut pas exiger une solution immédiate. Il faut attendre un temps meilleur pour s’expliquer dans la charité. »
« Nous avons besoin de patience pour ne pas rester prisonniers de la lamentation ! La lamentation emprisonne … Mais Dieu travaille le terrain de l’Histoire et le terrain de nos cœurs. »
A consulter : les messages du Pape François lors de ces journées ; des dossiers et des témoignages sur le site de la Conférence des Evêques de France.