
C’est dans cet ouvrage (publié aux Editions Robert Laffont en mars 2018) que Thomas LEONCINI, journaliste-écrivain-chercheur, confie la teneur des entretiens qu’il a eus avec le pape François. Le livre s’adresse à tous les jeunes, parents, éducateurs, animateurs paroissiaux, au monde du travail, à l’école, aux associations …
Dans la préface, T. LEONCINI précise que le Pape « affirme que les jeunes, les grands exclus de notre temps inquiet, sont fait en réalité de la même étoffe que Dieu, que leurs plus grandes qualités sont précisément les Siennes. » Pour François, le Synode d’octobre prochain est la plateforme idéale pour comprendre en profondeur et valoriser le rôle des jeunes.
Une préoccupation du Pape : « trouver la force, la détermination et la tendresse pour établir au quotidien un pont entre les jeunes et les personnes âgées. »
Dès le début des entretiens, le Pape fait part d’une conviction : « les jeunes savent condamner, même s’ils expriment parfois maladroitement leurs jugements. Et ils ont aussi la capacité à scruter l’avenir et à voir plus loin. Un jeune a quelque chose d’ un prophète et il faut qu’ il en prenne conscience. »
François aborde avec passion les grands thèmes qui touchent les jeunes : la société, le pouvoir, les arrivistes, la corruption, les technologie , l’environnement, la pensée unique, les fake news … Il développe les caractéristiques de l’avoir la possession et l’être, l’humilité, l’ambition, l’espérance, la Miséricorde, le pardon, l’austérité, la liberté et l’harmonie … Il définit ainsi la mission des jeunes : « se salir les pieds sur les routes ! », présente les qualités que doivent avoir les parents, les éducateurs … et les jeunes. Pour ces derniers : la joie, l’enthousiasme, la nécessité de redécouvrir l’activité intense et l’investissement, ce qu’il appelle « l’artisanalité» Il y ajoute l’humour dans un dernier clin d’œil, en citant une prière de Thomas More qu’il a fait sienne, dont voici un extrait :
« Seigneur, donne-moi une âme qui ignore l’ennui, le gémissement et le soupir, et ne permets pas que je me fasse trop de soucis pour cette chose encombrante que j’appelle MOI. »
